Le sens du mot «tolérance»
Il vient de Tol (élévation), de tula, en sanskrit = balance, éliminant les excès, de télé (loin) et de er-ance (de are: l'acte d’aller comme état d'être, au-delà de la règle ou la loi en vigueur ou acceptée, mais en équilibre (harmonie).
La tolérance est un état d'être qui va au-delà des limites et les conventions normales. C’est créer un équilibre ou harmonie en dehors de l'ordinaire dans un monde où le paradigme de la domination prévaut.
La tolérance est créer un équilibre entre oppositions, formant un "centre médiateur neutre", ce n’est pas une attitude passive, mais interactive. Elle n'est pas passive comme l’indifférence qui accepte n’importe quoi ou acte. La tolérance est l'élément sélectif de l'unité dans le processus d'harmonisation du monde. C’est le mécanisme typique de l'interactivité ou l’attitude positive par excellence pour la transformation du monde.
Une qualité de cœur
La tolérance est la première qualité du cœur, fondamentale pour son rôle d’harmoniser et de transmettre informations. S’exprime et se reflète:
- au niveau physique pour régler le pouls (vibrations / condition)- au niveau émotionnel pour l'élection des sentiments (immunité / magnétisme)
- au niveau mental pour l'interprétation des perceptions (résistance / cohérence)
- au niveau supramental pour organiser les informations (flexibilité / évolution
- au niveau causal (effectif) pour les mots, les idées et les actions (talents / originalité)
- au niveau bouddhique (relationnel) pour le charisme de la conscience (amour / rayonnement)
- au niveau divin pour la créativité comme célébration de la sagesse de la vie. (réalisation de la sagesse de notre être divin)
Contraintes et blocages
Chaque niveau connait les mêmes handicaps et blocages mais d’une autre nature selon le contexte physique, émotionnel, supramental, causal, spirituel ou divin. Domination, imposition, fixation, généralisation, obsession, manque de confiance et de réceptivité sont les blocages qu’on rencontre à chaque niveau mais dans un contexte différent. Il s’agit toujours d’un problème d'harmonisation ou d’équilibre par rapport aux exigences de l'interactivité, évoqués dans une situation donnée, entre le soi et l'autre, entre la conscience individuelle et la conscience collective. La cause est le manque de conscience individuelle ou collective, dans le présent ou dans la mémoire d'elles. Notre niveau de tolérance est liée autant au niveau de notre conscience collective qu’individuelle.
Au niveau individuel notre tolérance est conditionnée par les expériences de nos vies antérieures, même en dehors de la sphère planétaire. Elle est conditionnée plus directement, à partir de la naissance, par les conditions de famille, (les ascendants, les parents ...), l'environnement et les expériences de notre croissance dans toutes les directions. Au niveau collectif, elle est conditionnée par le degré où la conscience collective s’est libérée du poids aveugle de la masse inconsciente. Il y a donc une interaction entre le plan individuel et collectif.
Chaque vie nous nous incarnons dans des situations qui conviennent le mieux pour élargir notre tolérance à travers les inconvénients les plus appropriés. La tolérance est en effet le paramètre de notre évolution qui réalise en concret le potentiel que nous avons tous pour entrer dans l'omnipotence, l'omniprésence et l’omniconscience cosmique ou divine de notre être supérieur.
Nous pouvons faire ici une comparaison avec l'arbre de la vie
La conscience individuelle constitue la base du tronc, ses racines sous la terre. La conscience individuelle est autolimitée par notre conditionnement et les blocages comme expliqué ci-dessus.
Pour élargir la capacité à tolérer plus de lumière ou d'illumination, nous avons besoin d’ouverture à la lumière en dehors de notre propre ombre et celui de l'inconscient collectif de l'intérieur de la terre, qui nous maintient dans son poids aveugle.
Pour cela, nous devons créer le tronc collectif de l'arbre de la vie avec l'amour inconditionnel de nos cœurs. Le tronc est le travail de notre déconditionnement par le travail d'harmonisation, individuellement et collectivement. Cela signifie que nous purifions notre ancrage dans le monde de la manifestation, en donnant à nos racines, grâce à la lumière que nous intégrons (la volonté du Père), la nourriture et l'eau du ciel pour faire grandir le tronc ou l'énergie de nos cœurs unis. C’est ainsi que Jésus disait: Je suis le tronc, en parlant dès cet aspect d'union "christique" ou l'esprit de l'union divine. Ceci est l’énergie réelle (royale) de la tolérance, de la communication, de l'harmonisation et de la solidarité. C’est l'énergie qui s’est libérée pour créer l'accord entre les racines et les branches avec les feuilles qui captent la lumière spirituelle des réalités de la conscience supérieure de l'amour inconditionnel ou de l'énergie l'amour .
Notre défi dans le monde d'aujourd'hui est de créer cette union entre les deux mondes au-dessus et en dessous, grâce à l'énergie libre du cœur. Elle est médiateur, neutre, harmonise et unit les pôles opposés dans des accords comme le fait notre cœur au niveau physique. C’est l'union de notre conscience individuelle limitée avec la conscience collective divine à fin de réaliser la fraternité universelle et de solidarité entre nous.
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