L'école de la vie est réaliser l'énergie libre du cœur: l'amour inconditionnel.
Elle vient visible par la fraternité universelle et sa concrétisation dans la paix.
Elle se réalise par un état de croissance continue de solidarité, en concret: par la création de relations autentiques, libres et créatives entre nous.
Cet état va au-delà de toutes les étiquettes et organisations qui peuvent nous séparer par leurs visions, aussi valables qu'elles soient.
Elle implique de valoriser tout dans la perfection de l'ensemble.
C'est un travail dynamique de synthèse.

jeudi 16 décembre 2010

Le nouveau paradigme : la convivence ou comment vivre des relations plus justes à travers les cycles énergétiques : partie 2 l'hiver

Dès l'automne notre activité extérieure baisse en favorisant de l'introspection.
L'hiver nous pousse, par la baisse de la température, à rentrer à l'intérieur et à nous intérioriser, pendant que nous sommes en même temps plus sensibles à l'entrée de nouvelles énergies. La terre, dirigée vers à l'extérieur de la galaxie, est maintenant plus exposée aux énergies extragalactiques. La lumière du soleil diminue son impact jusqu'à son minimum. Dans cette dernière période de baisse de lumière, avant que la nouvelle lumière va monter, il y a une période intermédiaire avec des moments de vide qui cuminent entre le 21 et le 24 décembre. Le cycle de l'année se termine et un nouveau se prépare. Dans cette période le temps et l'espace semblent se mélanger pour permettre une nouvelle fusion entre ciel et terre, entre la vieille énergie et l'intensification de la nouvelle énergie. Il nous permet de faire un bilan des expériences du cycle de l'année passée et de nous relier avec la réalité de notre Être Supérieur.
L'hiver est le temps pour nous reconnecter avec nos sources. C'est le temps du chemin de notre Être supérieur vers son expression. Il est le temps pour permettre une nouvelle naissance de l'expression du Christ-Bouddha en nous. C'est un moment décisif dans lequel nous choisissons de suivre la nouvelle évolution ou de rester dans le vieux.
C'est le moment où nous avons la coutume d'exprimer les vœux de nos rêves « christiques » pour le cycle de l'année prochaine. Mais ils paraissent être transformés en expressions automatiques sans beaucoup de conséquences du fait que nous ne voyons pas les actes concrets qui peuvent réellement améliorer nos relations collectives. Nous exprimons tant de désirs de paix qui restent dans l'air sans se matérialiser !
Si nous voulons que nos désirs soient réels et que nous ne restions pas uniquement au niveau des bonnes intentions, nous devons recourir à des actions concrètes qui contribuent à la création d'une conscience collective à travers une masse critique, le véritable transporteur du changement souhaité. Nous avons donc besoin d'un changement dans notre attitude et comportement. Préparer ce changement réel il est l'essence de l'hiver. Dans la médecine chinoise c'est le temps des reins ce qui indique l'élimination du passé.
Une attitude de changement concrète est de ne pas pratiquer plus les vieux paradigmes de domination et de subordination qui renforcent le vieux système de division, aussi spirituel qui soit le terrain de notre action. L'expression de l'authenticité à travers nos expressions est la clé du changement. Seulement elle libère notre potentiel créatif et garantit notre liberté. Seulement elle mène à une responsabilité collective pacifique.
Elle suppose une attitude fondamentale :refuser tout ce qui n'accorde pas avec une vision d'un ensemble harmonieux dans lequel chacun peut développer et valoriser son potentiel.”
C'est une forme de révolution pacifique qui impliquerait de plus en plus une désobéissance civile non-violente face à toute injustice et à toute pratique douteuse. C'est rompre avec les paradigmes qui nourrissent nos peurs et incapacités de changer quelque chose. Ils nous poussent à être toujours plus occupés, en travaillant pour pouvoir dépenser de plus en plus, en créant notre dépendance à l'argent à fin de posséder toujours davantage de choses qui nous occupent tant que nous perdons notre liberté et notre santé. C'est la fausse idée que l'abondance est un objectif qui peut exister au niveau individuel isolé. L'abondance, comme la paix, existe seulement comme qualité collective. Cette illusion est la raison pour laquelle nous restons manipulés selon les propres intérêts d'une minorité. Elle nous gouverne, en exploitant l'inconscience de la masse dans laquelle nous disparaissons et dont le poids nous incite à un comportement automatique et aveugle, en stimulant des faux désirs et un agir selon des règles qui ne servent pas au bien de tous. Cela crée l'attitude générale de notre égocentrisme et individualisme. J'agis ainsi parce que tout le monde fait ainsi. L'inconscience collective justifie nos actes!
Le refus a faire toute chose qui empêche de nous valoriser c'est la clé de la transformation actuelle du monde. Le refus est une marche dans la haute spiritualité en tant qu'initiation dans la conscience supérieure. C'est la dernière étape pour entrer dans les trois étapes supérieures de la conscience collective divine.
Donnons des exemples concrets qui traduisent cette attitude. Nous avons la coutume de se donner des cadeaux en ce temps de la fin de l'an. C'est un principe honorable si ce n'est pas une manière de remplacer notre manque continu de partager de l'amour. Un cadeau comme expression du cœur n'est pas en rapport directement avec l'importance de son prix ou de sa forme, ni à une quantité. C'est seulement un cadeau quand il valorisera l'être supérieur, divin de de l'autre et le libère. Alors une simple embrassade sincère peut être plus effective que tout objet. C'est seulement la vérité de notre attitude qui valorise nos cadeaux.
Nous pouvons renverser la tendance par laquelle notre vie s'est totalement transformé en dépendance de l'argent. Nous ne pouvons plus rien faire sans argent. Par exemple, si nous commençons a donner gratuitement tout ce qui nous avons en trop et dont nous n'avons pas besoin, nous changeons déjà cet esprit de dépendance collective inconsciente. Nos maisons débordent de choses!
Le refus réel n'est pas seulement de « ne pas faire », ne pas exprimer. Le refus est une attitude de faire, sans faire. Il est de créer le terrain neutre qui permet d'initier d'autres possibilités, plus harmonieuses et justes pour les rapports entre nous. Par exemple. Nous n'achetons plus d'autres produits malsains ou d'origine douteuse. Nous achetons des choses les plus naturelles possible et réduisons nos achats à l'essence. En libérant de l'argent nous pouvons de cette façon soutenir des initiatives qui servent à l'harmonisation de l'ensemble de la vie et en premier lieu à ceux qui en ont le plus besoin.
Il est clair que le pouvoir de l'inconscience peut interpréter ces choses comme un menace au système qui protège ses intérêts et qu que cela lui donne peur de perdre le contrôle face à l'inconnu, le nouveau qui est en train de voir le jour. Changer nos relations dans des attitudes plus justes qui nourrissent la conscience collective est donc nous libérer des dominations et les séparations collectives. Mais faisons-le avec prudence!
L'hiver est le temps pour commencer ce changement de notre attitude tant au niveau interne, comme au niveau familial et avec nos amis. Il prépare le temps de croissance et de l'expression au niveau externe du printemps. Ceci exige des actions concrètes, effectuées par une masse critique où nous sommes les premiers acteurs.
Dans le blog libération maintenant on trouve ce texte de Freeman : JE SUIS LE CHANGEMENT QUE JE VEUX VOIR DANS LE MONDE. LE CHANGEMENT COMMENCE EN MOI MÊME. LA RÉALITÉ QUE JE VIS EST MON PROPRE REFLET. TOUT CE QUE J'ÉMETS RETOURNE, PARCE QUE TOUT EST UN ET TOUS NOUS SOMMES UN. LE UN EST INFINI, ABSOLU, ÉTERNEL; C'EST LA PLÉNITUDE. JE SUIS LA PAIX, ET L'EXPÉRIMENTE QUAND JE ME RÉCONCILIE ET ENTRE EN HARMONIE AVEC TOUT CE QUE JE SUIS ..... C'est tout un défi de réconcilier nos intuitions subtiles les plus élevées avec la confusion dense du monde mental dans lequel nous vivons. Qu'est-ce que cela peut nous faire si Dieu existe ou n'existe pas, s'Il est loin et que ne pouvons pas compter sur Lui dans les moments difficiles ? La dimension spirituelle humaine trouve seulement son plein sens si elle sert à aider les gens à vivre correctement ces moments.




mercredi 1 décembre 2010

le nouveau paradigme: convivence et critique


Un des slogans de la nouvelle spiritualité est : ne pas critiquer. Il est appliqué et répété par les adeptes de la nouvelle spiritualité sans se rendre compte ce que ceci peut signifier et ce que en peuvent être les conséquences.

Recherchons ce que implique le mot critiquer que nous comprenons généralement comme ayant un sens négatif de juger en condamnant, en désapprouvant, en réprouvant, en rejetant, en attaquant, en excluant, en séparant ou en agressant, en résumé : répandre des pensées et des sentiments négatifs. Nous sommes d'accord que répandre de la négativité ne nous aide pas à élever notre conscience et que ce slogan est justifié dans ce sens restrictif. Du point de vue spirituel nous avons réduit le sens du mot « critiquer » principalement à sa signification négative. Mais c'est seulement une partie de son vrai sens.

Le mot critiquer vient du Grec pour indiquer :

- le verbe critiquer : krino (κρίνω) ou juger n'a pas toujours une connotation négative, cela permet de « discerner » ce qui est aussi synonyme de juger.

- l'adjectif critique : krisimos (κρίσιμος) qui indique une situation décisive, cruciale, ou qui peut inclure crise, perte, tantôt quelque chose de mauvais ou immoral ou tantôt quelque chose de bien, essentiel.

- le substantif critique : kritikei (κριτική) qui indique l'activité de juger un fait ou un événement dans un bon ou mauvais sens.

C’est clair que cette réduction du sens est dangereuse et a conduit à beaucoup de confusion. Il fait croire à certaines qu'il n'est plus nécessaire de juger. Cela veut dire d'accepter tout sans valoriser nos informations pour développer notre discernement ! C’est la porte ouverte à tous qui ont, ou prétendent, avoir du pouvoir, spirituel ou autre, pour nier ou neutraliser toute réaction fait face aux expressions qu'ils veulent imposer. Ils le font souvent au nom de l'amour ou des règles inéluctables de convenance et parce qu'ils sont de source spirituelle, mais souvent d'origine assez personnelle et difficilement vérifiables. Nous entrons ainsi dans la manipulation et la soumission.

Une source spirituelle qui ne respecte pas l'authenticité et l'originalité de l'autre, nie le libre arbitre et la croissance du discernement. C'est le contraire du respect, de l'amour et de l'essence de la convivence. Ces réflexions valent surtout dans le cadre de la transformation du monde dont l'objectif est justement de libérer le potentiel du génie authentique de chacun.

Cette transformation demande la libération de toutes les restrictions de conscience. C'est une ligne projetée par les maîtres spirituels de la sagesse. Dans ce contexte soient seulement justes les informations, indications et réflexions qui aident à libérer, à développer, à guider et à canaliser ce potentiel créatif. Le temps de suivre et de subir passivement des normes strictes touche à sa fin. Maintenant arrive le temps pour unir les consciences dans une conscience collective vive. Suivre et souffrir ne peut plus être source de joie, de satisfaction, de réalisation concrète et d'abondance.

Nous traitons ici le processus du réveil de la conscience collective, ou de la sortie de la conscience individuelle du poids aveugle de l’inconscience collective, sans quoi il n'y a pas de convivence réelle. Effectivement, des relations justes ne sont pas possibles sans un processus conscient, créatif et interactif. Nos relations incluent différents niveaux de réalisation de conscience. Sans permettre une interactivité il n'y a pas de possibilité de nous adapter et il manquerait l'essentiel : l'interactivité. Elle suppose une attitude de bienveillance consentante et bénigne. Cette attitude positive nécessite un travail mental de feedback contrôle de nos informations perçues, en les projetant dans un ensemble d'harmonies de vision globale et holistique au-dessus de toute vision personnelle. Ceci est le sens de la critique positive.

Pour éviter cette confusion avec une interprétation négative, il faut mieux appeler cette activité positive de non division et de non rejet : « faire des réflexions de valorisation » ou « faire des valoriflexions ou valoriflexionner ». Nous employons ce nouveau mot pour indiquer le changement du cadre de perception et de l'interprétation personnelle au cadre de l'élaboration de la conscience de groupe dans un de l'ensemble qui valorise les visions individuelles en les harmonisant avec le dynamisme croissant d’une vision holistique.

Ceci est complètement nouveau pour le fonctionnement du mental humain. Il s’agit de projeter nos expressions dans le cadre de l’harmonie de l'ensemble. C’est un changement fondamental de notre existence égocentrique et notre séparation tridimensionnelle vers notre être supérieur multidimensionnel. Seulement dans cette réalisation nous sommes tous un. Dire que nous sommes un ne suffit pas, il faut des actes concrets. Cela suppose le changement de la nature de nos relations, c'est-à-dire cela suppose une ouverture pour une solidarité concrète entre les êtres humaines.

La solidarité deviendra seulement une réalité par l'expression authentique de chacun. Une telle expression demande le contact avec notre être supérieur qui s’appuie sur le potentiel créatif de notre âme. C'est notre âme qui est capable de donner à nos expressions des valeurs universelles au-dessus des valeurs basées sur notre conscience personnelle limitée. Nous connaissons ces valeurs comme la bonté, la douceur, la paix, l’harmonie, la vérité, l’unité et l’union.

Valoriflexionner est ouvrir les limites de sa conscience pour tous en créant une nouvelle conscience d'union collective dans laquelle chacun peut se reconnaître malgré ses différences.

Valoriflexionner ne contient pas d’agression, de contradiction ou de séparation, mais crée un terrain neutre ou de recul au juste milieu, ouvert à tous qui acceptent de laisser ou de transcender leurs expériences et visions personnelles.

Valoriflexionner n'est pas convaincre, ni s’ imposer pour avoir raison, mais créer le terrain qui invite à la réflexion interactive et solidaire entre égaux pour la création d'un consensus collectif reconnu et approuvé en toute clarté.

Valoriflexionner est le premier stade concret du potentiel créatif, les talents, de notre âme. Il est notre instrument propre pour dépasser ensemble nos divisions et arriver au service solidaire pour le plus grand bien de tous.

Le changement positif de notre planète a besoin de l'éveil et des actions concrètes d'une masse critique qui sert l'harmonisation de l'ensemble de la vie. Sans critique qui valorise nos expressions dans cet ensemble, il n'y a pas d'éveil.

Que critiquer se transforme en valoriflexionner !

mercredi 24 novembre 2010

Vœux de Noël 2010 la transformation du monde

Un petit résumé sur la transformation du monde

la dernière pleine lune (aura verte) de novembre au Sasso, elle forme la lumière (hostie) au-dessus de la coupe du Graal, ou l'âme ou-dessus de notre tête

Depuis 2005 une intensification de nouvelles énergies opère dans la terre, en accélérant l’éveil de la conscience des êtres humains. Ceux plus sensibles entre nous s’engagent dans la découverte et l’expression de nouveaux paradigmes et dans un changement de la façon de voir le monde matériel visible vers un monde plus subtil, invisible. D'autres se sentent menacés et poussés à renforcer et contrôler plus l'ordre existant. Entre les deux tendances il y a un mélange ou une échelle de différents processus.

Cette polarisation trouve son origine dans les différents degrés de résistance selon la loi de la manifestation. Dans le cas de l'être humain les résistances dépendent du degré de sa liberté selon la conscience réalisée. Moins que nous ayons conscience, plus que nous aurons un comportement de survie soumise au cours inévitable ou fatal de la vie avec ses paramètres de résistance et ses forces qui dominent. La loi de domination (divide et impera) est la loi principale qui dirigeait les vieux paradigmes. Il règle les relations entre les êtres humains comme fondées sur la division et la séparation par incapacité de dépasser les différences et les résistances entre eux. Ceci accentuait la conviction que les intérêts individuels sont incompatibles avec les intérêts collectifs. Il nourrissait l'inconscience collective avec son poids aveugle qui détermine la masse des gens que ne voient pas comment une minorité de puissants manipule par un mélange d'intérêts.

C’est cela qui a justement favorisé l’éveil d'une nouvelle conscience. Elle n'est plus seulement individuelle et intéressée, mais tend aussi vers au niveau planétaire pour être collective, innovatrice, créative et désintéressée. C'est le véritable sens d'une masse critique naissante. C'est la compréhension que nous pouvons seulement être libres, nous protéger et nous maintenir en dépassant les limites du monde matériel visible, cause des dominations, de l'ignorance et de la peur. C'est une ouverture de reconnexion avec les sources du non expérimenté, du non connu et du non directement visible. Ainsi la masse inconsciente est transformée peu à peu par une masse critique qui découvre le potentiel de la liberté, offerte par sa nouvelle conscience en face l'ordre existant. Il le fait à travers des actions collectives concrètes qui aspirent au changement de nos relations dénaturées avec l'environnement (pollution, aliments, électricité, téléphone…) ou les instituts (bancaires, de production commerciale…).

Selon le contexte de cet éveil, le monde se divise en grandes lignes selon les quatre directions principales : est-ouest et nord-sud. Bien que tous les éléments soient présents dans chacune d'elles, une tendance générale de polarisation double se manifeste : d'abord une polarisation plus passive de niveau mental-spirituel entre est (asiatique-africain) et ouest (américain), suivant la rotation de la terre, et ensuite une polarisation plus active de niveau matériel politico-économique entre nord et sud, suivant l'axe incliné du champ magnétique de la terre.

La première polarisation a accentué l’éveil de la conscience spirituelle dans l'occident, en révélant la pauvreté de sa civilisation par la domination d'intérêts matériels. La seconde polarisation accentue les différences entre la société de la partie nord du globe, organisée sur la conscience de séparation par un individualisme soumis à une concurrence sans limites, et la société de la partie sud du globe, qui garde les restes d'une conscience plus collective, bien que primitive.

Ces polarisations forment des limites. Sans les dépasser, ils provoquent des conflits qui échappent à la masse critique et ils sont la cause que les changements nécessaires restent dans l'air, en perdant de leur efficacité. Sans une masse critique, efficace et réaliste, il n'y a pas de transformation réelle et il n'y a pas de possibilité que se réalise l'objectif principal des changements : la force d'union et de fusion pour extérioriser la fraternité universelle. L'objectif n'est pas de détruire l’ancien ou de s'enfuir dans l'air du subtil d'autres dimensions, mais d’ouvrir, d’adapter, de revaloriser et harmoniser tout ce qui manque d'équilibre. Abandonnons seulement ce qui fait obstruction et sortons de ce qui détourne ce processus.

L'objectif divin ne peut pas être de nous séparer des dimensions inférieures, mais de vivre et d’être présents et conscients dans toutes les dimensions. L'objectif divin est de vivre dans la plénitude, la béatitude, la perfection et l'abondance du tout et dans, avec et par tous, tant au niveau de la manifestation matérielle qu'au niveau subtil de l'esprit. Cela veut dire qu’au fur et à mesure que nous entrons dans la conscience divine, il y a aucune échelle d'évolution qui arrive à une destination finale. Toutes les échelles ne sont pas plus que des instruments et se réduisent à des illusions dans la conscience divine où la vérité unique est de vivre l'amour inconditionnel du chemin infini du juste milieu avec ses possibilités et mesures de relations infinies.

Dans toutes les parties du monde la nouvelle énergie allume l’éveil spirituel. On découvre la force de la masse critique mais pas tous de la même façon. Elle est encore mélangée avec les vieux paradigmes ou provoque des réactions exaltées et irréalistes dont les effets ne sont pas assez ancrés dans un équilibre tridimensionnel. Sans ce fondement réaliste, il n'y a pas de véritable manifestation des autres dimensions possible. Cette force reste alors au niveau virtuel, pendant que les vieilles forces résistent et gardent leurs racines.

En tenant compte avec les polarisations mentionnées, voyons de plus près la polarisation entre le nord et le sud qui semble se concentrer dans le concept de la Grande Iberia. Cette idée a son origine dans des civilisations anciennes dans lesquelles le monde ibérien (latin) et anglo-saxo-gallo formaient un seul entité perdue. L'essence de cette unité est surtout gardée dans la péninsule ibérienne autour de la zone pyrénéenne avec une concentration au pays basque (aspect origine) et le pays catalan (aspect projection).

Nous constatons que les changements actuels réveillent la mémoire de cette vieille unité et nourrissent le rêve de leur rétablissement au niveau spirituel pour ouvrir la Communauté européenne qui a dès le début un objectif trop matérialiste ou politico-économique et cela comme indication pilote pour le reste du monde.

L'idée de la Grande Iberia, née en Espagne, traduit très bien la différence entre le nord et le sud en Europe. Le sud a gardé davantage la sensibilité pour l'esprit collective. Il a plus besoin que le nord de s’extérioriser, même jusqu’à l'exaltation (aspect chaleur). Mais cet esprit semble créer un ego spirituel collectif. Par son rôle pilote au niveau collectif, il risque de prendre un rôle de domination et de se freiner et de se limiter par orgueil au monde latin-espagnol (europeano-america-latino) en valorisant ses cultures et manières propres de s'exprimer à travers une seule langue. Ceci empêche d'atteindre l'union planétaire. Il y a un risque réel de créer une nouvelle manipulation par les leaders les plus forts qui souhaitent montrer la nouvelle force collective sans enseigner l'individu de relativiser les propres valeurs en face d’autres.

Le monde espagnol a apparemment des problèmes de flexibilité et d'adaptation pour pouvoir intégrer des éléments différents à ses concepts, bien que ceci ne soit pas un problème exclusif et typique ibérien-espagnol. Ce problème existe dans tous les lieux du monde et à tous les niveaux. Mais par sa conscience de son rôle pilote, le monde espagnol est appelée à davantage de responsabilité et d’autocritique ou de discernement.

Voyons maintenant les voisins de France. Jusqu’à maintenant nous ne voyons qu’assez peu de relations spirituelles avec le monde ibérien. Les français seraient logiquement les premiers dans ce processus de convergence spirituelle. En France nous ne trouvons pas un mouvement convergent collectif semblable. Il y a davantage de sectarisme et d’égocentrisme qui divisent le pays. Mais cet individualisme pousse à davantage d'intériorisation et d’extériorisation concrète. Elle développe le besoin que les changements soient réalistes et touchent la terre. Plus que nous allons au nord plus que cette tendance semble se confirmer (la Belgique, la Hollande.).

Ici les gens sont poussés à davantage de scepticisme et d’individualisme. Cela explique le recours vers des réglementations et des lois pour maintenir l'ordre entre des intérêts d'individus divisés. Mais elles renforcent cette tendance de se replier sur soi-même et de ne pas se compromettre. C'est l'autre partie de ce qui bloque la convergence de la conscience collective. Cette frustration est la cause de l'illusion d'autosuffisance, de savoir mieux que l'autre et d'une fierté individuelle de supériorité. Ils bloquent la réalisation d'un esprit collectif d'union fraternelle, inscrite dans la constitution mais qui est pratiquée seulement en cas d'urgences. C'est la porte ouverte pour la manipulation par plus malin et le plus soit au niveau politique, spirituel ou autre.

Nous avons alors entre le nord et le sud une synthèse de divergences qui existent au niveau mondial. Ils sont les clés pour la convergence de la conscience planétaire et la transformation harmonieuse du monde sans conflits.

Surpasser ces dualités demande de changer nos attitudes inconscientes, personnelles et collectives dans ce processus pour créer des relations plus justes. Surtout il y a un manque réel d’inventer des expressions plus authentiques et créatives qui permettent de transcender les différences qui nous séparent du même contexte de convergence. Cela est très concret et demande des changements jusqu'au niveau de notre vie concrète (aliments, manières de travailler, horaires, célébrations….). Surtout, des deux côtés, nord et sud, est et ouest, il faut laisser cette conviction de supériorité quelconque et d'importance plus grande. Nous sommes tous des frères et sœurs complémentaires et égaux. Nous devons tous apprendre l’un de de l'autre et enseigner l’un à l'autre. Personne n’est plus important que l'autre. Nous avons seulement différents niveaux de sensibilité et de réalisation de notre nature divine à partager avec l'autre. Nous sommes, selon nos expériences du moment, les cellules qui voyagent à travers les différents organes dans un seul corps.

C’est un mouvement interactif qui a des directions multidimensionnelles. Nous sommes tous enseignants et disciples, frères et sœurs dans le service du plus grand bien du même ensemble planétaire et cosmique. Nos frontières sont seulement le reflet des limites de notre conscience et de notre incapacité de nous mettre en rapport de manière harmonieuse et responsable dans l'ensemble planétaire. Du moment que nous voulons nous imposer, pour n’importe quel motif, aussi spirituel qu'il soit, nous construisons de nouvelles frontières. La seule manière pour éviter cela est de nous retirer au moment juste, en faisant la distance sans combattre, à moins que nous soyons en situation de vie ou de mort.

Nous ne devons pas rejeter nos particularités ou celles des autres (la fausse mondialisation). Seulement nous devons les valoriser et relativiser pour ne pas les maintenir comme les seules valables à imposer à l'autre, qui a d'autres sensibilités et nécessités de s'exprimer. Nous devons nous ouvrir et nous enrichir. La créativité spirituelle authentique (ou consciente) est la seule manière effective pour dépasser des polarisations et des conflits possibles. Il implique que nous nous rendons compte quand nous faisons des mélanges incompatibles avec les vieux paradigmes parce qu’ils nous bloquent dans la réalisation de l'objectif des nouveaux paradigmes de convergence. Ils se résument dans le mot : conviventia. C'est la création de relations les plus justes avec nous-mêmes, l'environnement et les autres pour le plus grand bien de l'ensemble. Un acte est créatif quand il est adaptée pour nous libérer de nos divisions et problèmes, quand il nous donne de la joie et de l'abondance, quand nous nous rapprochons comme des frères et sœurs, quand il nous permet d'entrer dans l'union de ce qui n’est pas visible mais que nous reconnaissons comme la réalisation du rêve de notre paradis intérieur : la réalisation de l’amour inconditionnel dans les manifestations concrètes de la vie multidimensionnelle.

Comme tous nous faisons des erreurs, nous avons tous à nous réorienter en ce sens. Que ce soit nos plus profonds vœux de Noël qui s’approche.

mercredi 17 novembre 2010

La convivience ou vivre des relations plus justes à travers les cycles énergétiques : partie 1 l'automne

Nous savons déjà que l'essence du nouveau paradigme peut être résumée sous la notion : convivience. Il suppose que nous vivons des relations plus justes avec nous-mêmes, notre environnement et les autres. L'effet de cette rectification dans nos expressions est que notre conscience individuelle se réveille vers une conscience collective et s’aligne avec l'harmonie d'une vision dynamique et holistique. Ainsi nos expressions cadrent d’une façon plus juste dans l'ensemble.

Une des manières d'arriver à ceci est de vivre plus consciemment les cycles énergétiques qui influencent notre vie. Nous pouvons entre autres nous rendre compte de l'impact du cycle énergétique que représentent les quatre saisons durant l'année. Laissons l'examiner.

Première partie: l'automne.

Après la lumière de l'été avec la chaleur de son feu, nous entrons dans une période qui rafraîchit en nous permettant de prendre plus d’air. Les énergies de l'été nous poussent à la liberté et à quitter les normes. Cela s’exprime dans le couper du rythme normal de nos occupations : nous sortons plus et de préférence nous prenons des vacances. La baisse de la température de l'automne nous pousse au retour et à nous reconnecter avec le rythme de la vie qui dirige vers nos occupations principales. Ce retour est un retour à ce qui est connu et expérimenté de nos objectifs de notre vie que nous avons confirmée dans les vœux au nouvel an de l’hiver passé et mises en marche dans les mois suivants. C'est la continuation de l'expression que nous avons construite dans la première partie de l'année à laquelle reste à donner maintenant une forme plus effective.

Cette baisse de la force du feu nous pousse à nous reconnecter avec le cours normal de la vie avec son tendance de répétitions qui conduisent à son appauvrissement et finalement son autodestruction. Cette baisse est donc un passage à l'entrée de nouvelles énergies pour pouvoir continuer. Ces nouvelles énergies sont de niveau supérieur.

Il y a une coïncidence au niveau cosmique. Par sa position en face du soleil, la terre s'expose de plus en plus à l'influence des énergies extragalactiques qui entrent dans notre système solaire, surtout, par l'intermédiaire d'un point central (Kali) dans les Pléiades.

Ces énergies, non transformées et déjà non expérimentées au niveau galactique et notre système solaire, sont de niveau supérieur ou original et plus subtil. Ils représentent la rénovation des vieilles forces. Ils ont un effet apparentement double et contradictoire sur notre cours de vie selon le niveau de notre conscience.

Plus que nous sommes inconscients, plus qu'ils nourrissent le « survivre » ou le maintien du cours automatique de la réalisation de nos objectifs. Elles renforcent ainsi nos déterminations et dominations, en les donnant de nouveaux impulses sans les réorienter. La tendance de l'automne de nous replier à notre intérieur ne devient pas de cette façon tant un revenir à la profondeur la plus subtile de notre essence divine qu’une accentuation de l'intégrisme de nos convictions personnelles, pas assez enracinées en face du nouvel horizon qui est offert. Cela évoque des conflits et des luttes entre la nécessité de maintenir et de changer les patrons de vie. Ils conduisent automatiquement vers un renforcement d'un système d'opposition entre conservatisme et progressisme qui met au centre la domination de la majorité de visions individualistes et son imposition par des règles ou des normes pour assurer une vie manipulée.

Si nous sommes plus éveillés, la nouvelle énergie nourrit l’éveil de notre conscience en nous réorientant vers l'expression de l'essence plus subtile de notre être dans l'ensemble. Si nous le permettons en l'écoutant, c'est le moment de nourrir notre potentiel intérieur pour le donner l’opportunité de réorienter et aligner le cours de notre vie vers une harmonie plus grande. La tendance de l'automne de nous intérioriser vient alors une libération de la force intérieure plus subtile et sage que nous avons tous gravée dans notre âme sous forme d'un rêve de perfection de l'ensemble de la vie. C’est aussi en ce temps que les énergies de la hiérarchie spirituelle et de la fraternité universelle viennent davantage disponibles. Effectivement, la terre est plus directement située dans la direction de la zone galactique qui émet ces énergies, exprimées par la constellation du Christ cosmique. L'ouverture à ces énergies permet de faire un recul envers les vieux patrons et de construire de nouvelles visions collectives qui nous coupent de points de vu exclusifs.

Elles ouvrent le chemin au non visible et au non expérimenté de l'être créatif et solidaire dans un cadre de croissance d'harmonie et de fraternité. Survivre vient alors vivre, le chemin de l'abondance et de la joie.

Entre ces deux tendances d'intégrisme et de libération qui se fixent et installent dans la saison suivante de l’hiver, vivons des confrontations, il y a des fois, pénibles, surtout au niveau collectif économique, politique et social. Ce temps de la rentrée est souvent un temps que les crises latentes sont confirmées et sortent à cause de notre conscience et notre esprit de dualité. La loi de la séparation et de la domination n'accepte pas le chemin du centre ou du juste milieu. C'est le chemin de la loi de l'harmonisation. Il nous libère selon notre conscience supérieure éveillée sur l'unité dans les différences. Cela inclut l’éveil de la conscience collective. Selon la loi de la séparation la vie est maintenue seulement dans l'objectif de survivre et non d'exprimer l'essence du potentiel de chacun : être harmonie ou paix imperturbable. Les consciences, collective et individuel, qui sont limitées et séparées, renforcent donc le poids aveugle de l'inconscience collective, la cause des relations injustes et distordues.

Nous croyons, aussi dans la littérature spirituelle, que nous ne pouvons pas atteindre la paix sans conflits. C’est à cause de notre esprit de séparation et de division qui incluent le principe de domination. Si nous surveillons les saisons, surtout l'automne, nous voyons que la nature fait une transformation sans résistance. Les plantes, baissant leur sève, transformant le potentiel de leurs feuilles dans des couleurs superbes. C’est un processus de recul de la vieille énergie pour permettre l’entrée de nouvelles énergies des sources cosmiques qui préparent à la rénovation de la vie dans le cycle prochain. Il se forme ainsi des tableaux d'harmonie qui nous montrent la merveille d'une paix profonde. Nous devrions appliquer ce recul envers les vieux patrons pour pouvoir renouveler la vie à notre niveau humain. Mais, par nos conditionnements et concepts, nous fixons notre évolution et résistons à l'occasion qui nous offre ce temps de l'année, ou en réaction, nous nous perdons ou nous fuyons dans l'exaltation de ce qui est nouveau. Ainsi nous nous éloignons de l'équilibre de la véritable évolution cosmique, et nous ne nous ouvrons pas à notre potentiel créatif pour entrer dans l’harmonie plus subtile de la vraie paix.

Cette saison qui nous offrant de l’air frais après la chaleur de l'été, influence principalement le fonctionnement des poumons. Elle demande une adaptation (acceptation du changement), prudence (intégration) et protection (transformation) qui reflètent le processus de la confrontation qui évoque ce temps d'automne. Si nous ne sommes pas attentifs aux changements qui se présentent, notre respiration peut affecter différentes parties de notre corps. En ne baissant pas notre rythme d'expression ou par manque de sommeil, nous épuisons les réserves de la rate et causons de la fatigue. Un manque de protection peut provoquer sécheresse de la peau ou des problèmes en rapport aux reins. Une respiration non adaptée à la baisse de la température peut provoquer des rhumes (gorge) ou des problèmes de circulation qui peuvent faire souffrir le cœur. Ensuite, tout ceci peut provoquer au niveau émotionnel de la tristesse et accentuer la mélancolie aux temps passés. Sans nous étendre sur la nécessité d'adapter nos aliments, disons seulement que le riz intégral nous donne en ce temps le métal (fer) et les oligo-éléments (phosphore, magnésium et potassium) nécessaires pour assurer l'harmonie de notre santé.

Quand nous vivons plus consciemment, l'automne pourra être un temps de nettoyage de la mémoire chargé par le passé, nous libérant de nos blocages physiques, émotionnels et mentaux, ouvrant notre sensibilité pour les réalités supérieures de notre âme, y compris la libération de sa mémoire de vies antérieures.

Vivre depuis le monde supérieur de notre âme et ne pas survivre selon le rythme répétitif et automatique du connu et du déjà expérimenté est l'appel principal de l'automne. Chercher le milieu juste entre ce qui est expérimenté dans le passé et le potentiel du futur est la manière correcte de nous relationner et d'exprimer l'amour parfait, inconditionnel qui est l'essence de notre cœur.

mardi 16 novembre 2010

Le nouveau paradigme: la convivience



Nous pouvons résumer la transformation actuelle du monde sous ce nouveau paradigme : la création de relations justes.

Ce paradigme se traduit dans une façon d’être, de vivre, de s’exprimer et de s’organiser plus authentique et globale. Il s’agit d’un changement total de notre façon de percevoir, de sentir et de penser le monde et son environnement par une ouverture vers une vision ouverte et holistique. Des importants changements énergétiques intérieurs et extérieurs nous font dépasser nos limites. Ils nous ouvrent vers des dimensions que nous avions tendance à exclure jusque-là par incapacité de compréhension. Ceci nous pousse à transgresser le vieux monde, dominé par les lois de la séparation et de domination. Ces lois sont fondées sur la peur pour l’inconnu et la perte de contrôle de l’ordre établi. Pour parer à cette peur l’ordre a besoin de dominateurs, de suiveurs et d’un système de défense qui s’exprime par des lois strictes, toujours plus nombreuses, compliquées et répressives. Elles sont les fruits de l’inconscience collective et son manque de responsabilité qui se maintient automatiquement par le poids que l’inconscience génère dans son effet de masse aveugle.

De nombreuses activités nouvelles se créent qui montrent que l’essence de la transformation actuelle est l’interactivité et que nous avons donc besoin d’une forme d’activité collective de type nouvelle. Nous l’indiquons par le nouveau mot de « convivience » (indiquant la différence de conscience que pourrait contenir le mot convivialité). La convivience est une forme consciente de confrontation conviviale et libre entre des personnes, dans le but de créer une vision harmonieuse sur l’ensemble d’un ou plusieurs sujets de la vie. Elle suppose l’ouverture de l’esprit par un « travail interactif et concret dans la pratique » pour former une vision dynamique comme cadre évolutif de relations plus harmonieuses dans lequel nous allons projeter nos expressions. Nos pensées, paroles et actes peuvent alors se valoriser comme des qualités de services pour le bien de l’ensemble.

La convivience n’implique donc pas seulement une réorientation globale vers le monde extérieur et l’autre mais aussi envers l’intérieur de nous-mêmes. Elle implique que nous ne soyons pas seulement des acteurs ou des suiveurs mais aussi des médiateurs d’harmonie. C’est un changement profond dans l’approche de nos perceptions, de nos émotions, de nos pensées, de nos concepts et de nos convictions spirituelles. Il implique un certain recul envers tout et tous pour créer un terrain libre d’interactivité ou zone neutre qui peut fonctionner comme terrain de médiation envers tout élément qui a tendance de dominer, d’exclure, de séparer ou de polariser.

Cette attitude de recul implique un changement dans le fonctionnement de notre cerveau. Il s’agit d’une activité plus globale qui crée en permanence une interactivité entre intuition et analyse. Cette interactivité fonctionne comme un feedback control, projeté envers la possibilité de la réalisation de l’harmonie de l’ensemble dans lequel nous nous situons. C’est la libération de l’énergie de notre mental concret vers la réalité plus vaste, multidimensionnelle, qu’il ne capte actuellement pas encore à cause de nos conditionnements limitatifs physiques, émotionnels, conceptuels et spirituels.

C’est un processus d’ouverture de notre sixième chakra au centre de la tête, appelé alta mineur. C’est notre centre (bouddha) d’illumination, situé derrière les yeux et entre les oreilles, dont le front (l’ajna) est seulement le résultat de nos projections individualisées. Ce processus nous connecte en même temps avec le huitième chakra au-dessus de la tête (alta majeur). C’est le centre de notre âme et ses connections avec la réalité multidimensionnelle et ses facettes plus subtiles. Cette connexion facilite le fonctionnement plus correct du sixième chakra et nous permet une conviventia avec nous-mêmes, notre entourage et l’autre à travers des relations plus justes et plus amples.

Ces relations deviennent plus authentiques et respectueuses. Elles nous éveillent dans la conscience collective de l’harmonie de l’ensemble. C’est la finalité de la transformation actuelle du monde.

mardi 12 octobre 2010

Conviventia du week-end du 9-10 octobre 2010 à Barcelone

Dans la casa de espiritualidad de Nena Casas une rencontre conviviale entre basques, catalans (pôles opposés des Pyrénées) et des français, libres entre eux a eu lieu.

Quand temps et espace s’échangent entre eux, les dimensions inférieures de la terre s’ouvrent pour les dimensions supérieures, plus subtiles, de l'univers. Cet échange est un processus d'énergies de différents plans qui coïncident. Ce processus est propre à ce temps de transformation de la planète. Mais il ne se passe rien s'il n'est pas reconnu par l'esprit, par une attitude adaptée et assez soutenue à différents niveaux et focalisée dans des lieux adéquats.

Du plan mathématique de l'univers la date et l'heure du 10.10.2010 à 10h10 du matin était une indication forte de coïncidences. Mais quel était son importance dans la lumière de la transformation actuelle de la planète ?

Le 10 octobre 2010 a été déclaré « Jour d'action globale » par différentes organisations écologistes internationaux. C'était aussi le huitième jour contre la peine de mort. Des milliers d'événements étaient prévus dans presque tous les pays du monde. Aux Maldives, les chefs politiques iraient installer des panneaux solaires sur leur maison. En Colombie, une partie du théâtre de rue sur le sujet du changement climatique, irait faire la plantation de 350 arbres. Au Japon, deux combattants sumo, devraient faire du vélo pour montrer les bienfaits de l’activité physique ! Et tant d’autres activités qui montrent toutes la tendance de l’élévation de la conscience de l’être humain vers le plan collectif, ce qui en réalité n’est pas visible mais qui se réalise par la cohérence et la coïncidence des énergies de plusieurs plans. Enfin, c’était un jour d’invitation (à 10h10) à faire une minute de silence pour une méditation ou pensée positive sur le destin de la planète (une expression du premier combat eschatologique du livre de l’apocalypse)

On peut synthétiser la transformation de la planète dans le nouveau paradigme de la conviventia, mot nouveau qui veut dire : le changement des relations avec notre entourage, avec nous-mêmes et avec les autres. L’évolution de la vie demande plus de cohérence et d’harmonie. La loi de la domination et de la séparation est en train de détruire la survie sur la terre. Cela nous pousse à passer du survivre au vivre ou être celui que nous sommes, des êtres divins conscients et créateurs, ce qui veut dire responsables (habiles à répondre aux appels de la vie)

Toutes ses énergies mises en mouvement cadrent dans la réalisation du plan divin, connu par les membres de la Grande Fraternité Cosmique qui se révèlent de plus en plus dès les différentes dimensions intra- et extraterrestres au fur et à mesure que l’inconscience de la masse de l’humanité se transforme en une masse critique consciente et s’ouvre pour l’entrée de ces dimensions spirituelles dans la vie planétaire. Selon ce processus se révèlera aussi la présence réelle, jusqu’au niveau physique, des membres (maîtres) de la Grande Fraternité pour révéler le plan divin de la planète et les systèmes solaires (par l’extérioration de ce qu’on appelle la hiérarchie spirituelle. C’est une hiérarchie de réalisation d’amour inconditionnel.)

Tout ceci fait partie de la concrétisation du retour du Christ Cosmique ou de l’essence de l’Esprit Un et Universel que nous appelons Dieu, Allah… Nous sommes en train de découvrir que nous faisons tous l’expérience de notre initiation dans sa réalisation qui est en même temps notre réalisation divine. Comme c’est un processus de l’inconscience à la conscience, on ne peut pas diviser la conscience universelle en manifestations de personnalités séparées de l’ensemble. Son essence peut se focaliser dans une ou autre personne selon les circonstances et la conscience réalisée à un moment donné. De cette façon Jésus était, quand il parlait de son Père (l’Esprit Universel), à ce moment du processus de la conscience planétaire, l’unique fils, la première manifestation, ou plutôt : focalisation reconnaissable de l’amour inconditionnel pour la conscience humaine du moment. L’amour (et faire l’amour) est effectivement la première essence de la vie qui affecte la conscience de l’être humain. Il est en même temps la première essence divine que Jésus indiquait comme l’état d’être : le Christ.

Il focalisait cet état de Christ pour le repartir entre tous (c’est pour cette répartition spirituelle qu’il mourait au niveau inférieur de son ego spirituel). Cet état divin de Christ n’est donc pas un privilège d’un seul homme comme il expliquait mais un appel à la réalisation pour tous. Connaissant le processus de cette réalisation, Jésus savait que nous avons d’abord besoin de la libération de la conscience individuelle comme référence pour pouvoir accéder aux niveaux supérieurs et subtils de la conscience collective qui sont les expressions ou marches sur l’échelle de la réalisation de la conscience de l’amour inconditionnel. Il pouvait donc prévoir que le retour du Christ provoquerait beaucoup de confusion et nécessiterait un changement du plan individuel de la conscience divine, dont il donnait le premier témoignage vivant, vers le plan collectif de la conscience divine. Ainsi il n’est dores et déjà plus possible par la croissance de notre conscience qu’une seule personne soit la manifestation du Christ mais cette manifestation nécessite au moins le support d’un groupe, une masse critique qui a la conscience qui converge dans le même et unique Esprit Christique. Dans cette masse consciente l’essence christique peut se focaliser o cristalliser dans une ou deux personnes (masculine et féminine pour montrer l’égalité) pas comme des privilégiées mais comme référence d’indication du processus de service au plus grand bien de tous.

Par le fait que nous avions traité le samedi ce nouveau paradigme dans ce contexte, que nous avons fait l’expérience de la création d’une conscience collective pendant l’oraison pour les malades dans cet esprit, nous avons aidé à créer les conditions qui permettaient que toutes les énergies positives générées sur la terre ces jours sur différents niveaux ont convergées et ont ancrées définitivement la descente de l’Esprit du Christ Cosmique dans la terre en donnant une accélération au processus de son retour.

Nous étions dans le lieu juste pour nous en rendre compte (le lieu « nena casas » - petites maisons- dans la zone de Tres Torres – les trois tours- où nous avons partagé le pain préparé par un d’entre nous, était au niveau collectif ce qu’était Bethlehem – la maison du pain de la vie focalisé dans une personne il y a environ 2003 ans au niveau individuel avec les trois mages). Une étude numérologique est très révélatrice pour le fait de l'inversion le jour du 10 entre temps et espace par la force de convergence de la lumière spirituelle générée. La lutte d’opposition exprimée par les tours jumeaux tombés a fait dans la conscience de l’être humain la place pour l’union et l’unique tour qui reste. C’est la tour de nena casas qui représente l’humilité et la neutralité, la tour de la liberté et de l’énergie libre du cœur qui commence à coïncider avec l’énergie libre du libre arbitre de notre mental, libéré des folies de lutte pour la paix. La seule paix durable c’est la paix créée par le consensus en harmonie et pas imposée par le plus fort qui semble avoir gagné dans les conflits.

La construction de la conscience collective est un travail très concret et très réaliste. C’est un processus de synthèse dont parle Alice Bailey et la mission du promoteur de Synthèse, connu par les frères de Grand Fraternité comme le serviteur H.

Que chacun de nous puisse entrer dans ce processus qui unit le cœur avec l’énergie libre d’amour de notre âme à l’aide d’une nouvelle vision (holistique) sur l’ensemble de la vie.

lundi 23 août 2010

Projet d'un centre de synthèse dans le Sud de la France: Pyrénées Orientales

Pour la concrétisation de l'école universelle de la vie nous projetons un centre dans le Sud de la France et précisément dans l'influence du point d'expression (gorge) de l'énergie du coeur de la terre qui se trouve à Força Real dans les Pyrénées Orientales. C'est là que a été fixé le centre du mandala de la fraternité universelle le samedi de Pâques de cette année 2010. Ce centre pourra fonctionner comme un point de liaison entre la France et l'Espagne, mais aussi comme une référence pour le travail de synthèse entre toute la zone méditerranéenne (le coeur du monde) et le reste du monde, puisqu'il se situe sur la ligne énergétique centrale de la terre comme montré dans le site de pangeosis.

Le but de ce centre serait d'unir les fruits des expériences et progrès de convivialité partout dans le monde dans le cadre de la science de synthèse. Le but est de faciliter l'harmonisation de la conscience individuelle avec la conscience collective et planetaire, voir cosmique, et de créer une vision dynamique, holistique et ouverte sur le sens de la vie.


Dans les mêmes énergies de Força Real est prévue l'élaboration d'une cité expérimentale, tel l'arche de Noë, appelé Christopolis, qui existe déjà dans la sphère astrale (connue comme la nouvelle Jérusalem). Nous ne font ici que traduire le code sacré du ADN planétaire et cosmique et que confirmer notre recherches sur la perfection de notre sixième chakra (l'harmonie entre la glande pituitaire et pinéale). En effet, il y des endroits où ce processus serait plus stimulé que dans d'autres. C'est intéressant de noter dans ce contexte l'article sur la région de Dan Winter's blog.



En concret c'est libérer les relations de domination, de séparation et de non respect que les êtres humains entretiennent entre eux et avec leur entourage pour des relations justes, respectueux et pacifiques. La réalisation de cet esprit de fraternité universelle est le seul espoir de survie de l'humanité et d'une paix durable. L'autre alternative ne peut être que destructive et basé sur la vision exclusive de quelques individus, aveuglés par leurs "illumination", qui s'imaginent qu'ils peuvent éliminer ce qui leur gêne au lieu de le transformer en positif avec la compassion et pardon qui sont propres à l'amour.

Les changements du ADN












L'adn vu comme lumière dans le dessin de l'ADN cosmique universel


Nous entendons de plus en plus parler du changement de notre ADN ou patrimoine génétique. Des études scientifiques le confirment. Nous employons seulement 10 pour cent de ce patrimoine. Notre ADN est le reflet de l'archétype humain et le substrat de base pour la manifestation de notre âme à travers nos relations avec nous-mêmes et notre environnement. Nous entendons de plus et plus parler de reprogrammer ou de changer notre ADN.

Notre ADN évolue normalement selon nos expériences. Nos expériences ont effectivement une influence sur son perfectionnement ou son détériorisation. L'ouverture de son fonctionnement plus intégral se fait selon notre évolution spirituelle. Son éveil et évolution permet: clairvoyance, clairaudience, régénération, rajeunissement et une intuition superieure.

L'intervention
artificielle n'est pas sans dangers majeurs. Cela impliquerai de connaître les relations karmiques entre l'âme et la personnalité et la conscience active de la personne avec tous ses conditionnements. Le plus sûr et effectif pour reprogrammer l'ADN affecté ou pour rallonger son fonctionnement est de faire un travail constant d'harmonisation avec les corps physiques, émotifs et mentaux dans le cadre d'une libération et ld'une ouverture spirituelle de notre conscience. C'est-à-dire : s'affronter consciemment avec nos talents et aussi avec nos ombres pour les illuminer. C'est de cette façon que l'ARN transmet plus de lumière à notre ADN. Cela est naturellement plus difficile qu'une intervention de l'extérieur avec un baguette magique qui fera croire que nous devenons des surhommes sans faire d'effort. Les informations canalisées dans ce sens sont au moins suspectes et contre la formation du discernement du libre arbitre de l'être humain. Il y a dans la spiritualité aussi des systèmes cachés ou ouvertes, comme Bilderberg au niveau plus de materialiste, qui cherchent le contrôle spirituel sur nous à travers des manipulations subtiles et des histoires déformées au nom de la bonne chose. Elles correspondent à notre une faim et soif de nous libérer. Nous voulons tous croire à ces faux miracles mais cela nous déresponsabilise et fait nous vivre dans un monde d'illusion dans lequel nous sommes plus dépendants et aveugles qu'avant.

La spiritualité spectaculaire de consommation est ainsi. C'est une spiritualité dans l'air. Ses croyances ne nous semblent pas moins infantiles et manipulatrices que celles de l'ère passée des Poissons. La spiritualité n'est pas synonyme de facilité mais de chemin de travail d'harmonisation et d'alignement de notre coeur à notre âme dans la but de créer des relations plus justes avec nous-mêmes et notre environnement.

Les sources de la vie, que distribue l'ère d'Aquarius, ne s'obtiennent pas et ne sont pas contrôlées sans un travail global assidu, interne et externe de nous, aussi bien au niveau indivuel qu'au niveau collectif. Quelque chose semblable existe au niveau de l'ouverture des chakras. Il ne s'agit pas en premère instance de nous ouvrir mais de nous harmoniser si nous ne voulons pas nous brûler ou nous bloquer plus qu'avant, comme différentes personnes nous montraient à travers de leurs graves problèmes après.

La prudence, la constance et la patience sont trois vertus essentielles du progrès spirituel. Seulement la création de relations plus justes est la clé de la reprogrammation, de la libération et de la perfection de notre ADN. Nous avons fait les preuves dans la nature, dont l'être humain fait partie. Malgré cet avis, nous laissons chacun libre de faire son expérience selon sa conscience.

mercredi 18 août 2010

Conviventia 18 - 31 juillet 2010 Sasso Italie

Une première conviventia dans le cadre de l'École Universelle de la Vie a été organisée dans le centre « The Living Rock » du podere Sasso près de Serre di Rapolano en Italie (Sienne/Toscane).

Ce lieu se situe énergétiquement dans le centre du cœur planétaire, formé par la Toscane/Umbrie. La particularité de ces régions est la diversité et la douceur de leur beauté naturelle, la richesse de leurs expressions culturelles et de leur connexion omniprésente avec le monde spirituel/religieux. C'est comme un grand vitrail, intensément illuminé par les rayons d'un soleil, souvent rayonnant, qui projette des couleurs très douces et infiniment variées sur les collines qui ondulent de manière arrondies.

L'École même est située sur un petit promontoire dans une vallée verte qui unit Sienne avec Pérouse. Les énergies ont été harmonisées et modérées autour d'un vortex qui unit le centre de la terre avec le cœur de notre galaxie, ainsi que les autres centres énergétiques de notre planète. Dès l'entrée dans le bois du domaine on ressent le changement vibratoire et quand on passe le premier arc, le changement quantique est plus surprenant et plus intense. On entre dans un autre monde et un autre espace.

Le lieu est en plein essor. Volontaires(helpx) à l'esprit de service y viennent pour un temps plus ou moins long, pour rendre le centre plus opérationnel. Ces jours nous y comptaient 5 personnes d'origine anglaise : une fille qui partait au début, deux jeunes garçons et un couple (Emma, Paul, Juan-Louis, Robert et Susan.) Des gens super-gentils, ouverts et serviables qui allègent la tâche de l'initiatrice de ce centre: Rosamond. C'est une femme tout à fait hors du commun comme le déroulement de sa vie. D'origine écossaise, elle parle plusieurs langues et rêve d'un monde meilleur. Elle semble faire partie d'un monde que les humains ont oublié. C'est elle qui a reconstruit le Sasso (un vieux monastère qui était pratiquement en ruine).

Pendant ces quinze jours, deux groupes de quatre personnes en provenance de l'Espagne, se sont unis à l'équipe du Sasso. La conviventia qui en suivait était très instructive et a révélé de le rôle de l'École Universelle de la Vie « en plus concret ».

Nous avons pu constater que certaines personnes sont venues avec des difficultés pour concevoir leur vie hors des limites de leur vision et de leurs propres finalités. Ils viennent ainsi avec leurs projets, pratiques, nécessités, désirs, exigences et critiques. Elles cherchent donc naturellement plutôt à l'extérieur la raison de leur venue. Ne parait-il le Sasso comme un hôtel bon marché qui leur donne le droit d'appliquer les vieux paradigmes d'hôtellerie, dirigée vers le service et le confort individuels ! Elles ont du mal à apprécier ce qui leur est offert. Malgré tout, elles ne pouvent pas rester indifférentes envers l'appel de l'énergie des lieux et l'esprit créé par tant de personnes qui y sont passées.

D'autres, au contraire, ont les oreilles et les yeux ouverts et veulent savoir ce qui se passe et qu'elle est le sens de leur présence dans cet environnement précieux. Leur processus est direct et la conséquence est qu'elles se mettent concrètement en marche. Elles découvrent aussi les conséquences dans leurs vie. Ces ceux dont le visage en quelques jours devient radiant. Ces personnes se engagent dans un véridique processus de guérison et de régénération. Elles comprennent que ce lieu est un lieu de guérison pour les maux que nous avons crées en séparant notre vie et conscience individuelles de la conscience collective.

Le propre du Sasso est juste cela. Nos blocages de séparation y font surface et une confrontation plus profonde avec nous-mêmes se met en marche. Les résultats se verront dans un futur plus ou moins proche. Ce lieu met en marche un processus de compréhension vers la vraie spiritualité et l’amour inconditionnel qui impliquent des actes concrets dans l’esprit de service mutuel pour le plus grand bien et l’harmonie de l’ensemble.

Le Sasso fait appel a notre habilité de répondre (respons-abilité) aux besoins de la vie de l'ensemble. Cela est bien montré à la fin quand les gens s'en vont. Il y en a qui s'en vont heureux. Il y en a qui disent adieu comme des amis depuis toujours. Il y en a qui veulent soutenir au Sasso, revenir, parler du sens de l'école dans leur entourage et pratiquer les leçons. Il y en a qui fuient sans même dire au revoir, il y en a qui s'en vont sans régler le solde de leur compte mais qui peuvent dépenser ailleurs pour leur propre plaisir propre sans réfléchir, il y en a enfin qui sont déçus parce qu'ils ne peuvent voir le monde que par le filtre de leurs propres lunettes.

Quand on est trop plein, trop rigide et ancré dans ses propres idées et habitudes, il n’y a pas ou peu de place pour la compréhension et le respect de l’autre, et encore moins pour l’esprit d’harmonie et de solidarité de l’ensemble, ainsi que pour les objets qui en font partie. On a du mal à voir les conséquences de ses actes dans le contexte de l’ensemble. Est-ce que payer une somme d’argent nous donne le droit illimité d’être moins attentif, de casser ou de perdre des choses, de gaspiller et de salir sans aucun souci pour réparer la disharmonie ou les nuisances causées ? La paix se crée ainsi ?

Etre vraiment dans le cœur et avoir la conscience se montre à travers des petits détails de nos gestes et expressions qui renforcent l’harmonie. L’expression de l’amour et tout travail pour la paix sont montrés sinon comme des théories dans l’air qui ne se concrétisent pas. C’est alors qu’on évoque et provoque des résistances, des séparations, des exclusions, des intolérances et des conflits dont la cause est évidemment l’autre. L’autre est en effet notre miroir qui montre si nous vivons dans un présent sans limites ou un présent réduit qui ne lie pas le passé avec le futur. Vivons-nous comme des arbres avec des racines (passé), un tronc (présent) et des branches (futur)? Ou vivons-nous sans racines, ou seulement la tête dans l’air, dans les branches. Etre conscient, c'est être activement connecté avec l’ensemble comme l’est le tronc de l’arbre ou de la vigne.

Qui de nous n'a pas de difficultés de faire de la distance des paradigmes du passé? Qui de nous n'est pas tenté d'imaginer que nos idéaux sont déjà réalisés sans faire le travail de réalisation ? Nous disons, je suis en unité, je suis amour, mais un second plus tard nous ne supportons plus notre compagnon de voyage, ni nous respectons notre entourage.

Comment nous rendre compte sans confrontation avec l'autre? Rencontrer l'autre est s'ouvrir pour communiquer. Communiquer est de venir à la hauteur de de l'autre pour découvrir l'unité à travers les différences, c'est être solidaire dans le même contexte de service mutuel. L'e bur n'est plus le profit personnel qui domine, mais le bénéfice mutuel dans le contexte de l'harmonie de l'ensemble. Il n'est pas lutte pour dominer ou avoir raison mais interactivité positive pour créer d'autre accord.

Les personnes qui comprennent cela seront les guides du temps à venir Eveiller et consolider ces guides, cela est la vocation de l'école de la vie du Living Rock. Dans un monde ou la loi de la séparation et du plus fort domine sur tous les niveaux, l'école attend un bel avenir.

vendredi 7 mai 2010

Visite aux jardins du Cadiot le 3 mai 2010

Nous pensons généralement qu'un travail spirituel est de faire des choses spéciales en dehors de notre vie normale. En réalité, ce n'est pas ainsi. C'est surtout créer une croissance permanente de la conscience qui permet que nos relations avec notre environnement et avec nous-mêmes changent vers une harmonie toujours plus grande.

Nous recevions un très beau exemple ces jours du début de mai 2010 en visitant les jardins de Cadiot en Carlux dans les collines qui touchent la vallée de la Dordogne dans le Périgord (France). Le couple, Anne-Marie et Bernard Decottignies, commençait, il y a plus de 20 années, à construire un jardin par amour pour la nature, en transformant peu à peu l'environnement de leur maison. Le mari apportait plus l'aspect architectural, sa femme s'était plus consacrée aux plantes elles-mêmes. Aussi le fils se consacre maintenant à cela.

Ainsi commençait à croître, apparentement sans connaissances professionnelles spéciales, un ensemble de 10 jardins à des thèmes différents, qui forment un ensemble harmonieux. C'est un exemple d'une union dynamique et interactive de diversité comme nous rêvons la vie. L'harmonie est ce qui est propre à la
quatrième dimension, l'union dans l'interactivité de la diversité est ce qui est propre à la cinquième dimension. L'humanité est en train de s'y initier.

Cette réalité est exprimée par un ensemble assez bioénergétique et dynamique. Si ce biodynamisme énergétique peut être perfectionné, nous le sentons présent. En effet, en se promernant à travers ce jardin vous n'êtes pas seulement attirés par les plantes, de petits détails et des constructions, mais vous êtes incités à être dans la nature de manière plus présente et communicative.

L'atmosphère est telle que le visiteur peut se sentir comme prenant part activement à l'ensemble par le fait que chaque moment il y a quelque chose à découvrir qui évoque l'admiration. La nature est à la fois forte et pleine de paix.

Il y a une grande diversité pourtant il y a una communication qui invite à voir surtout la beauté de l'ensemble. Chaque chose est valorisée comme un service à l'ensemble. Elle ne perd pas son identité mais aligne. Elle ne domine pas mais illumine. Elle ne sépare pas mais fait couler et unir. Au rythme du temps les plantes fleurissent, en donnant la liberté à chaque variété l''occasion de montrer ses qualités. Maintenant fleurissent les glycines, les pivoines et les euphorbias, suivent ensuite les roses et d'autres. Ce couler dans toute liberté est propre de tout travail spirituel et la manière pour nous libérer de l'inconsciencia collective, du poids de l'inconsciencia de la masse qui nous domine dans tous les niveaux de la vie.

Que cet exemple puisse nous tous inspirer de manière concrète dans notre vie!

L'Esprit de vérité

L'Esprit de vérité fait appel à la miséricorde qui implique la compassion et le pardon.

La miséricorde réunit toutes les qualités qui sont nécessaires pour l'ouverture de notre esprit et de notre conscience:

- l'humilité, au lieu du sentiment de supériorité ou de l'infériorité" permet de se mettre à la hauteur de l'autre et crée la communication nécessaire ou la syntonie pour que nos interactivités soient partagés dans les mêmes circonstances ;
- la patiente, au lieu de l'imposition autoritaire, permet l'adaptation de notre communication au rythme de l'autre et de l'ensemble et créent la synchronie dans la coopération;
- la bienveillance ou la valorisation de l'autre, au lieu du non-respect, permet de reconnaître à travers l'autre ce qui nous échappe et donc nous manque pour unir les forces de la synergie qui garantissent la paix;
- la magnanimité du cœur, au lieu de la rigidité mentale qui ne laisse pas de place aux expériences et instructions nécessaires pour pouvoir communiquer avec la vision des autres dans un processus de synopsis.
- la clémence et l'indulgence, au lieu du rejet qui est différent à soi-même, permet de pardonner à l'autre et faire appel à son authenticité pour qu'il entre dans la symbiose avec notre sphère de vivre et de penser;
- la générosité, au lieu de garder tout pour soi, permet d'aimer sans juger et de donner à l'autre dont il a besoin mais qu'il n'est pas capable d'acquérir de soi-même, c'est la concrétisation de con-science et de la science de synthèse;
- la créativité, au lieu de l'application conservative des règles strictes, permet de dépasser les blocages de la sagesse, enfaisant de la vie une
célébration qui exprime la possibilité d'unir et de réaliser le rêve du paradis, caché dans chacun de nous.


Chinus aquarius en fleur au jardin de Palmille

Chinus aquarius en fleur au jardin de Palmille
Pâques 2013 l'éclosion d'un esprit nouveau et d'une création nouvelle