« La
vie est respiration avec expansion et implosion. C’est vrai au niveau de
l’univers comme au niveau de l’être humain. »
Souvent les rencontres avec des gens nous
révèlent des dépressions, parfois bien visibles, parfois reconnues, parfois
cachés. Les raisons sont multiples et nous ont amenées à les situer dans le
contexte des temps des changements actuels. Voici les réflexions, qui ne sont
surement pas complètes, mais qui peuvent apporter un peu plus de compréhension,
de pardon et de compassion.
Il y a
autant d’univers que des êtres humains et de vies qui se succèdent. Les univers
s’étendent jusqu’ à un point critique pour créer un nouvel univers, tandis que l’ancien univers implose et
se répartit pour une partie pour nourrir d’autres univers. Chez l’être humain, par
la mort, son esprit s’unit avec des niveaux supérieurs de vie où les êtres sont
de plus en plus unis dans des entités collectives au fur et à mesure que le niveau
de conscience monte . Par cette union les expériences humaines deviennent
expériences collectives et les caractéristiques individualisées perdent leur
importance. Malgré cette union, l’esprit garde son archétype personnalisé et son cadre
spirituel familial qui ne change ou évolue qu’au fur et à mesure de son
ascension dans la conscience universelle.
Pour faire cette ascension dans l’infini, l’esprit a besoin de nouvelles expériences
et donc de se réincarner. Il se greffe ou se transplante alors sur la matière
d’un corps qui attire tous les éléments et l’entourage nécessaire pour attirer
les expériences qui puissent aider à son évolution et à atteindre la prochaine marche sur l’échelle de l’initiation
spirituelle de sa conscience. Selon le besoin, l’esprit choisit l’incarnation
qui attire des situations jusque-là jamais ou peu expérimentées, un caractère plus
ou moins différent, des sensibilités plus ou moins talentueuses ou un génie pas
encore développé. Parfois la réincarnation est une sorte de reprise des
expériences antérieures pour pouvoir faire une synthèse des vies antérieures. Tout cela appartient aux cycles de
la vie. Il y a des grands et des petits cycles, des synthèses mineures et des
synthèses majeures, aussi bien sur le plan individuel que sur le plan familial
ou collectif. A la fin des grands cycles, il y a une sorte de reconstruction
globale ou plénière. C’est le phénomène des avatars ou des maîtres de sagesse.
Tout cela cadre dans le sens de la perfection d’une
infinité d’univers superposés et parallèles. Ils baignent dans un univers
infini, immuable, source infinie de toutes les formes possibles, de toutes les
intelligences imaginables et de toutes les perfections réalisables. Cet univers
est inhérent à tous les autres univers comme il est inhérent à l’être humain.
C’est l’univers divin ou original avec
le Principe Créateur Universel et son potentiel infini qui est présent en tout
et dont tout fait partie. C’est l’univers qui unit le monde abstrait avec le
monde concret et qui est à la fois les deux unis.
L’ensemble est comme une échelle avec des
marches à l’infini mais les montants et les marches sont comme des hologrammes omniprésents,
omnipotents et omniconscients. Ainsi se
forment plusieurs niveaux de réalités qui sont interactifs, intercréatifs et
interinformatifs. Selon notre intelligence et
conscience réalisées, ils semblent plus ou moins séparés de nous par
leur niveau d’évolution, leurs différences de vibration ou leur lumière
intelligente. Les univers supérieurs peuvent bien voir les univers inférieurs
mais l’inverse est moins évident par manque d’horizon de vision suffisamment
large et clair. C’est pour cela que les
interventions extraterrestres, spirituelles ou matérielles, sont souvent si difficilement acceptables
pour la conscience de l’être humain. La conscience supérieure peut bien
interférer avec la conscience inférieure. Pourtant la supériorité n’est pas
garantie d’absence d’erreurs et de manipulations puisque tout fait partie d’une
échelle de graduation de perfection.
Il y a
donc plusieurs marches que l’être humain n’est généralement pas encore capable
de discerner puisqu’il n’a pas encore un mental expérimenté pour penser en niveaux et entrer dans l’univers
original. Disons simplement que les niveaux spirituels plus purs contiennent
nos guides. Ils peuvent créer des
conditions optimales pour les êtres humains. Ils peuvent stimuler notre libre
arbitre, mais n’essayent pas de nous manipuler en nous soumettant à leurs
exigences. Ils interviennent directement par canalisation ou via leurs esprits
incarnés qui ne sont que cycliquement reconnus comme tels. Les niveaux moins purs
ont plus la tendance à s’imposer et donc à transmettre leurs imperfections du
fait de leurs plus grandes imperfections.
Dans le processus de l’être humain, il y a donc,
à travers les cycles d’incarnation
de son esprit, des mouvements
d’expansion et d’implosion qui font partie de la croissance de sa propre conscience
en même temps de celle de l’univers. Ces cycles l’amènent chaque fois à une
nouvelle étape de perfection avec des nouvelles possibilités d’entrer dans des
niveaux de réalités d’univers supérieurs. Ainsi l’homo sapiens a quitté le
stade d’animal en perdant les moyens de son instinct pour les remplacer par une
sensibilité intelligente qui lui amenaient à une conscience de ses différences dans le groupe auquel il appartenait.
Dans cette évolution la nature a fait une sélection pour garder les plus forts
et résistants en développant ainsi le
moi conscient individuel. C’est le prolongement du principe animal des
meneurs ou des chefs. Dans ce nouveau contexte d’êtres individualisés par une autoreconnaissance, l’être humain a commencé à transformé les
capacités de sa force vers une nouvelle étape de sensibilité : celle de l’intuition. C’est une diversification
qui a créé le statut des initiés ou des chamans. Souvent les deux catégories se
sont mélangées, ce qui était le cas dans l’époque Atlantide. Dans ce processus
nous ne pouvons pas exclure des influences et des contacts avec de niveaux
extraterrestres.
Pour situer l’autoreconnaissance à travers ses relations dans le groupe, l’homo
sapiens était poussé à différencier cette conscience à l’aide d’une personnalité différente des autres
avec son caractère spécifique. Les changements des circonstances l’ont obligé à
les peaufiner. La personnalité devient alors aussi la base du développement du mental
humain ou l’instrument qui sélectionne les informations intelligentes reçues de
l’entourage, permettant de créer des concepts comportementaux pour valider et justifier la nature plus ou
moins conditionnée de ses relations.
Cette personnalité évolue ensuite avec des
tendances différentes, tantôt dirigé vers la manifestation du moi ou ego, tantôt vers des niveaux de
consciences d’un soi supérieur qui
appartient à des réalités supérieures. Chaque étape de perfection signifie le
dépassement de l’étape passée ou une sorte de mort en passant par une porte initiatique. Tantôt cette mort est physique, quand l’inconscience
de l’esprit ne voit pas d’autre issue, ou que le potentiel de l’incarnation est
épuisé, tantôt cette mort est symbolique,
quand les conditions internes et externes permettent à l’esprit de voir la
prochaine étape et de dépasser les limites et blocages de la personnalité.
Dans cette évolution l’accentuation de l’ego
dans l’entourage s’oppose de plus en plus à ceux dont la personnalité s’oriente
plus vers une conscience spirituelle
plus projetée dans un ensemble plus élevé et impersonnelle au-delà de la
personnalité commune. Parfois, et à certains époques, ce changement de
conscience est vécu comme une vraie
dépression ou crise collective à côté des crises personnelles, plus
fréquents.
Dans cette ambiance, la personnalité,
mentalement programmée et limitée par son système d’autodéfense perd ses références
habituelles et se sent menacée. On
ne sait plus ce qu’on veut et où on va. Cette confusion peut être continue et s’aggraver ou se manifester par
périodes avec des hauts et des bas. Tout semble soudainement être contre soi. La
personne se sent ou bien incapable, ou paralysé, ou victime. La personnalité va
alors se cacher derrière cette situation et paralyser le choix du libre arbitre
qui devient l’exécuteur d’une tyrannie
de forces aveugles.
La cause des problèmes est projetée en dehors
de soi puisqu’on est bloqué pour la voir, au moins pour une partie, en soi-même.
Tout l’entourage devient alors une excuse pour cette fixation que la personnalité a pourtant évoquée elle-même. La
personnalité se fige de plus en plus en
refusant d’accepter de voir les limites de sa propre réalité en face. En même
temps l’entourage a tendance, comme
réaction, de réagir de la même façon, ce qui accentue la crise. Si ce n’est pas le cas, chaque bonne intention
sera facilement interprétée à l’envers et c’est l’impasse.
Du fait que l’autre fonctionne pour une partie
comme miroir, la personnalité et
surtout son côté égotique, le voit souvent comme une menace. La honte est
une autre raison qui rend la confrontation difficile. Elle fonctionne comme un
élément important de l’autodéfense. En plus, le mental, qui se fixe et la
personnalité, qui se bloque, libèrent à cet instant la mémoire de toutes les
frustrations et peurs du passé. Le comportement devient alors incohérent, voir
même déséquilibré. La personne a de plus en plus de difficultés de se contrôler.
Il ne comprend plus ce qui se passe en se mettant en dehors de la réalité, même
de sa propre réalité de la conscience de soi. C’est une situation pénible qui, à
cause de la fragilisation du contact
avec l’esprit et le soi supérieur, va
facilement de pair avec beaucoup de souffrances, des accidents et des maladies,
qui font aussi partie des causes des dépressions, ou qui l’annoncent ou
aggravent.
Il s’agit d’une sorte de défi de la
personnalité pour voir jusqu’où il peut aller dans son système d’autodéfense.
Sans en voir les conséquences par son incohérence, il peut aller jusqu’à nier, perdre ou même détruire tout ce qui lui a servi dans le passé
pour évoluer, jusqu’au suicide de soi-même. Problèmes psychologiques et
sentimentales, problèmes de santé et de vitalité, de motivation, d’instabilité
de travail, d’argent, de relations ou encore des intolérances, du perfectionnisme et d’exigences de toute sorte
en sont les conséquences. C’est un combat
contre soi-même pour libérer l’esprit. L’esprit ne se libèrera pas par la
mort physique puisqu’il s’incarnera de nouveau, selon la loi de l’univers. Il
se libèrera quand la personnalité acceptera de s’ouvrir au potentiel de
l’esprit et le besoin de son évolution.
Ce processus de libération est souvent plus difficile pour les êtres plus
intelligents. Passer à la marche suivante devient alors autant plus difficile par
le scepticisme d’un mental plus complexe.
Il bloque la confiance en soi et les autres en accentuant les tendances
égotiques par la peur de perdre les acquis et de devoir se charger d’une
responsabilité, imaginée au-dessus de ses moyens ou jusque-là rejetée. Le
mental évolué est dans ces cas très malins pour trouver excuses et
manipulations raffinées. Ces personnes ne sont plus conscientes envers l’enjeu
de ce qu’elles risquent de perdre et vont alors inventer des excuses, des
contournements, enfin un tas de tactiques pour contourner les problèmes
qu’elles ne veulent pas affronter. Les observations du comportement des enfants
nous enseignent beaucoup quand ils se
bloquent envers les demandes des parents.
Mais la confrontation avec soi-même deviendra finalement
inévitable. Tout ce qui la fuit, accentuera finalement ce besoin. L’isolement
est finalement un appel au secours. La loi de la vie est de survivre par l’acceptation en relativisant le
problème dans un autre contexte. De la même façon, on ne peut pas guérir si on
n’accepte pas la maladie en envisageant quelconque solution et au moins de
vivre plus heureux chaque instant qui soit donné. L’entourage semble souvent
impuissant envers de telles situations. Il faut beaucoup de patience, sans pouvoir imposer le
changement souhaité. Il faut surtout créer de la cohérence. Se laisser simplement faire ou jouer le jeu de ceux qui
refusent l’acceptation n’est pas leur rendre du service. Par contre cela ne
veut pas dire rejeter ou exclure mais montrer que la vie continue malgré eux,
qu’il y a d’autres possibilités et d’autres
façons de faire pour être heureux.
Ne pas
fixer un problème est souvent la meilleure façon pour
le résoudre, parce que c’est le relativiser dans un contexte plus
harmonieux. Un problème est un problème à cause de son isolement du contexte, mal perçu ou mal vécu. Toute crise
ou dépression est en réalité un problème
de relations justes avec soi-même, l’entourage et l’autre. Quand cela
semble impossible à solutionner et que le blocage persiste, se laisser abattre
est perdre ses moyens. Il faut en prendre
la leçon et commencer à changer soi-même. (ho'oponopono)
« Améliorons
le monde, commençons avec nous-mêmes et le monde changera ».
La
communication est souvent très difficile et délicate
dans ces situations. Elle demande la juste distance envers ce qui est
problématique. Mais elle est facilement pratiquée et interprétée comme un moyen
de reproches pour imposer la faute et la culpabilité à l’autre.
Ceci n’est pas idéal pour renforcer la confiance
qui est la condition pour qu’il y ait une vraie communication. Elle suppose
d’ailleurs du pardon et de la compassion, c.à.d venir à la hauteur de l’autre,
sa sensibilité et compréhension sans s’y perdre dedans. Il faudra donc, dans des cas difficiles, communiquer
indirectement à l’aide des médiateurs,
ou chercher d’autres actions d’ouverture. Il faut parfois vraiment se retirer
et attendre et espérer des conditions meilleures si la vie le permet selon la
conscience atteinte. Au moins nous pouvons envoyer des ondes positives.
Partout est connue, dans la spiritualité, l’épreuve
qui accompagne une nouvelle initiation
dans une étape supérieure. C’est comme un examen qui prouve la capacité de
dépasser les conditions anciennes avec ces limites, ses peurs et ses
ignorances. C’est toujours un saut dans
le vide, le non déjà connu ou pas encore expérimenté, qui contient en fait les sources du potentiel de
l’univers originel. Le saut dans le vide c’est une épreuve de notre confiance
dans la vie. C’est passer outre des limites de notre sensibilité et perception
mentale. Le saut dans le vide amène toujours à combler ce dont nous avons besoin.
Il nous soulève au-dessus de la fatalité que nous avons vécue dans le passé. Il
ne s’agit pas d’une confiance aveugle, mais d’une confiance, basée sur nos
expériences. Dans ce sens nul ne reçoit les épreuves pour lesquelles il n’était
préparé. C’est la justice universelle inhérente à l’évolution de la vie.
L’épreuve
est en fait la confrontation avec nos propres résistances et limites imaginés. Comprenons
que nous nous créons constamment nous-mêmes selon notre conscience réalisée. Nous créons les coïncidences de notre vie,
même sur le plan collectif. Mais chaque
montée sur l’échelle de la perfection de la vie permet de faire de plus en plus
appel à notre libre arbitre et donc aussi à notre confiance dans la vie. Plus
qu’on monte, on est en même temps confronté avec ce qui est plus bas. C’est la
loi de l’équilibre. Il n’y a pas de branches et de nouvelles feuilles sans
éclairer le développement des racines.
Le sens
de notre vie est d’expérimenter pour comprendre
comment situer notre vie comme un service interactif dans l’ensemble qui nous
entoure et qui s’étend en continu. Le rôle de notre personnalité et sa
perfection est d’aligner ses caractéristiques de plus en plus à ce service. Au
lieu de perdre quelque chose, il y gagne de
puissance, d’amour et de sagesse qu’elle
communique à l’esprit de notre être supérieur. Notre personnalité devient
vraiment un instrument noble, comme un stradivarius, qui produit des sons
magiques pour tous comme pour soi-même.
En se projetant vers ce service, notre
personnalité devient plus universelle, en fait plus impersonnelle, puisque ses
caractéristiques ne se fixent plus sur soi-même, dans l’instrument. Elle est
ouverte à la meilleure cohérence, l’ordre plus parfait, la beauté plus
universelle et l’union plus harmonieuse pour tous, soi-même inclus. La
personnalité dirigé vers soi-même ne sait pas vraiment ce qui est bien pour soi-même
parce qu’il est victime de ses propres conditionnements et concepts. Elle vit
dans l’illusion d’autosatisfaction qui le rend irrésistiblement esclave de soi-même comme la drogue.
Le monde actuel connaît une montée
vertigineuse de personnes en dépression. Qui en est la cause ? L’autre ?
Il y a bien un changement énergétique dans le système solaire qui active le
cerveau. Cela fait partie d’un plan qui aide pour que les causes des
dépressions soient plus visibles et compréhensibles. Les causes ne sont en
effet pas seulement individuelles, mais aussi collectives. Bien que chacun
choisisse sa situation, nous subissions
aussi les effets des actes des autres. Les incohérences dans la vie
collective créent aussi des situations désastreuses qui contribuent à la
dépression au niveau individuel. Qui n’est pas impatient, trop exigeant, trop
craintif, trop occupé… ?
Qui ne se cache pas tout de suite derrière la
faute de l’autre ? Qui n’accuse pas l’autre ? Mais cette incohérence
ou imperfection a un effet collectif qui alimente l’esprit collectif et mine la
confiance dans la société. C’est de cette façon que la société collective se
met cycliquement en question à fin d’évoluer vers un niveau supérieur. Et nous sommes maintenant dans le temps des
changements.
L’humanité est dans une situation de
changement vers une étape de conscience supérieure dans lesquels les vieilles
références collectives pour nos personnalités tombent comme des maisons de
cartes. C’est un défi de confiance pour l’être humain pour développer un contexte collectif nouveau dans lequel l’être humain peut se situer dans des relations plus justes
avec soi-même, l’entourage et l’autre. C’est donc à chacun d’y remédier et
d’être, selon sa situation et possibilités, inventeur et stimulateur
de formes et d’expressions nouvelles,
une science nouvelle, une vie individuelle et collective nouvelle. Ceci
ne veut pas dire qu’il faut virer tout l’ancien. On garde ce qui a prouvé sa
valeur, sa beauté, son utilité et on transforme ce qui est transformable.
Le meilleur remède pour les personnes en
dépression est de leur montrer cette
confiance et de créer le nouveau.
Par les actes l’esprit devient vivant. La lumière de ses informations
intelligentes peut ainsi entrer dans le petit mental obnubile des êtres humains
et stimuler ses neurones pour une réceptivité plus grande à la lumière
spirituelle. C’est l’espoir du temps
nouveau qui commence.
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