L'école de la vie est réaliser l'énergie libre du cœur: l'amour inconditionnel.
Elle vient visible par la fraternité universelle et sa concrétisation dans la paix.
Elle se réalise par un état de croissance continue de solidarité, en concret: par la création de relations autentiques, libres et créatives entre nous.
Cet état va au-delà de toutes les étiquettes et organisations qui peuvent nous séparer par leurs visions, aussi valables qu'elles soient.
Elle implique de valoriser tout dans la perfection de l'ensemble.
C'est un travail dynamique de synthèse.

vendredi 29 mars 2013

Regina Coeli à Ille sur Têt


Le chant du Regina Coeli est un des plus anciens et plus grands  hymnes mariales de la religion chrétienne. (Angélus, Je vous salue Maria, Magnificat..). Les chants des Regina sont composés d’un refrain (antiènne) en réponse des phrases d’un hymne mariale, suivi d’une oraison. « Regina Coeli laetare, alleluia » forme le refrain.
Le Regina Coeli de Coll où le refrain est plusieurs fois répété en est un exemple très clair
Les versions chantées à Ille de Coll et de Colomer sont réduites à l’essentiel de ce qui aurait été l’origine de l’hymne. Elles ne comprennent donc que les 4 premières phrases des 8 que l’histoire a assemblés.
Reine du ciel, réjouissez-vous, alléluia (le refrain)
car Celui que vous avez mérité de porter dans votre sein, alléluia
est ressuscité comme Il l'a dit, alléluia
Priez Dieu pour nous, alléluia.
L’histoire a ajouté :
V. Soyez dans la joie et l'allégresse, Vierge Marie, alléluia.
R. Parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia.Prions
O Dieu, qui, par la Résurrection de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, avez bien voulu réjouir le monde, faites, nous Vous en prions, que par la Vierge Marie, sa Mère, nous arrivions aux joies de la vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Regina Cœli, laetare, alleluia:
quia quem meruisti portare, alleluia.
Resurrexit, sicut dixit, alleluia.
Ora pro nobis Deum, alleluia.
V. Gaude et laetare, Virgo Maria, alleluia.
R. Quia surrexit Dominus vere, alleluia.Oremus
Deus, qui per resurrectionem Filii tui, Domini nostri Jesu Christi, mundum laetificare dignatus es: praesta, quaesumus; ut, per ejus Genitricem Virginem Mariam, per­petuae capiamus gaudia vitæ. Per eumdem Christum Dominum nostrum. Amen

L’hymne de Regina Coeli  a longtemps remplacé l’Angélus pendant le temps pascal (Pâques-Trinité) En effet, cette hymne glorifie l’accomplissement de la Rédemption de l’humanité par la Résurrection de L’esprit Divin divine dans l’homme, grâce à Jésus. Sans cette résurrection qu’on célèbre le jour de Pâques cette hymne, profondément religieux, n’aurait aucun sens. Elle ne prend tout son sens que pendant  la célébration du temps pascal dont la Messe du matin de la Résurrection forme le moment culminant.
Histoire :
L’origine du texte de cette antienne remonterait jusqu’au 6°siècle. Elle aurait été révélée à l’occasion d’une procession à l’honneur de la Vierge Marie pour arrêter la peste à l’initiative du Pape Saint Grégoire le Grand. C’est un débordement du Tibre en novembre 589, qui aurait causé la peste.  Le texte serait venu du ciel par le chant de l’archange Michael, quand la procession passait le château Saint-Ange. A cette époque ce château était encore appelé le tombeau de l’empereur Hadrien. En remerciant pour la cessation miraculeuse de la peste une statue de l’Archange Michael fut posée sur le tombeau, ce qui était la raison du changement du nom. Il a été ensuite transformé en habitation de Papes pour enfin servir de prison de l’état Italien qui en a pris possession en 1871.
Le chant « grégorien », qui a vu le jour à la fin de ce 6° siècle, a surement donné une première version à cette hymne. Puis, on retrouve l’hymne plus généralisé et pratiqué le temps pascal à partir du 12° siècle.
A Ille, depuis 1881, existe la tradition, maintenant plus que centenaire, d’exécuter deux versions de cette hymne de Regina Coeli, le matin de Pâques. Elles ont été composées pour faire partie de la célébration de la messe de Pâques à fin d'y donner un caractère plus festif et victorieux. Ce sont respectivement Jean Colomer, d’origine d’Ille et Joseph Coll, d’origine de Céret, qui ont composé ces œuvres à la demande du Conseil de Fabrique de la paroisse de Saint Étienne à Ille sur Têt.  
Le cérémoniel :
Il était devenu une tradition que la célébration de la Messe de la Résurrection à Ille sur Têt, le matin de Pâques,était précédée par une procession avec une exécution des 2 œuvres mentionnés à deux endroits différents de la ville dès 8 heure, d’abord à la place de la Mairie et puis au jardin de la Rodone, devant l’ancienne église de l’Hospice (hôpital). Le tout est précédé par le bruit des tambours qui éveillent, dès 5heure, le monde (symboliquement) endormi pour annoncer la Résurrection.
Ce qui est remarquable est la formation de la procession par le rencontre de la statue du Christ ressuscité avec celle de sa Mère, la Vierge en faisant mutuellement 3 inclinaisons qui se suivent à courtes intervalles pour s’accueillir mutuellement. Il y a là-dedans l’expression d’un respect profond et mutuel. C’est un moment très émouvant qui a un sens très profond.
Disons avant tout que l’effet est de provoquer chez ceux qui participent ou sont présents une transformation profonde, curieuse et inévitable. Il se forme une union, quasi touchable, qui déclenche, sur la vibration de l’hymne du Regina Coeli de Coll (nom significatif), chanté par plus de cent choristes et accompagné d’un orchestre, la magie spirituelle d’une élévation vibratoire. Elle stimule une interconnexion plus intense entre les corps, les âmes et les esprits des personnes présentes. Ce ressenti est indépendant des croyances ou convictions, bien que différent selon la capacité de la conscience spirituel de chacun de s’unir avec le sens profond de ce qui se passe. En réalité, il s’agit d’une ouverture créé dans les sphères qui entourent la terre pour créer une connexion avec les réalités angéliques de l’au-delà.
Le sens profond :
Il y a historiquement, à première vue,  pas de rencontre clairement reconnu entre le Christ ressuscité et sa Mère.
La première personne que le Christ ait rencontrée est, selon la Bible, était Marie-Madeleine. Est-ce qu’il y aurait eu confusion ou s’agit-il des deux Maries ou ce qui est plus probable et logique d’apparitions différentes, dont la Bible a omis la mention. Il y avait pourtant une ancienne tradition grecque qui témoigne de l’apparition de Jésus à Marie, sa Mère.  C’était l’opinion du bon sens de Saint Jean Chrysostome et aussi un sujet de catéchèse du Pape Jean-Paul II.
Mais l’importance n’est pas tant les faits historiques que le sens spirituel du rencontre. La résurrection était pour Jésus le début de la révélation du chemin vers l’authenticité de notre Principe ou Origine des Sources de Vie, que Jésus appelait le Père et dont il recevait l'Esprit d'Amour et de Sagesse. Il est partout présent comme une Mère bienveillante et accueillante qui garde tout la mémoire de Dieu dans son cœur. La reine du Ciel est donc aussi appelée trône de sagesse. Le rencontre du Christ avec sa Mère montre que Dieu est au-delà de la division entre homme et femme. Il est Un, Unique et présent comme tel dans toute sa création qui vient de Lui et qui doit retourner à Lui. Saint Paul écrivait : "Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu." (1Co 11.11-12).
Ce retour aux sources de Vie est nécessaire pour conduire le niveau de la conscience de l’être humain comme un enfant divin vers la conscience de l’adolescent divin. Il fallait donc ouvrir la porte qui conduit vers le rencontre avec cette Source. C’est le chemin de l’abandon de notre petite personnalité qui se fixe, se limite, se divise et se conditionne selon les circonstances. Quand ces limites tombent nous découvrons  notre âme qui reçoit le potentiel de la Source en tant qu’étincelle divine qui brillera selon notre progrès dans l’union divine ou l’état de Christ. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné! » criait Jésus en mourant. (Matth.27,45).  C’était le moment où les références matérielles de la personnalité humaine tombaient pour faire place à l’immensité du monde divin. Jésus avait promis l’explication de ce chemin vers les Sources de Vie, pour les temps où,  entre autres, le commerce ne fonctionnerait plus et où il y aurait des guerres, des tribulations et des signes dans le ciel. Où en sommes-nous ?
Selon la convenance culturelle de l’époque, qui a renforcé les concepts des instances politiques et religieuses comme reflet de la conscience de la masse, tout était d’abord une cause de la force de l’homme masculin. La domination romaine l’avait encore accentuée. L’homme déterminait plus que la femme, au moins officiellement vers l’extérieur, l’orientation de la société. L’historien juif , Josephusqui vécut au premier siècle après J.C. enseignait et déclarait que : «la femme est inférieure à l’homme dans tous les domaines ». Disons que cette conviction est restée  longtemps tenace, presque jusqu’à nos jours, bien qu’elle diminue heureusement rapidement. C’est pourtant significatif, quand un prêtre commence ses allocutions avec « chers  frères et sœurs » ou seulement avec «  chers frères ». 
Il faut noter que l’homme et la femme ont biologiquement un tronc commun avec les mêmes hormones ou stimulateurs vitaux. Et quand on parle de chromosomes, la femme à une paire de chromosomes XX, tandis que l’homme a une paire XY. C’est-à-dire, la femme a un plus parce que ses chromosomes X sont plus grandes et contiennent plus de gènes.
Il est bien compréhensible que dans ce contexte les autorités religieuses ont eu des problèmes à situer Marie ou encore plus pour reconnaître que Jésus aurait été marié avec Marie-Madeleine.  Ce n’aurait pas été digne pour son statut divin parce qu’une atteinte à la dignité du genre masculin et sa tradition de suprématie sacerdotale qui avait réussi à repousser le statut des prêtresses de l’antiquité. Il fallait donc au moins accepter un mariage dans l’esprit. En plus, la sexualité a longtemps été un sujet tabou et plutôt un frein pour la spiritualité. Mais qui sont donc les (Gol)Gothas ? Dieu n'en aurait pas eu besoin pour servir sa création !Comme si Dieu ne se doit pas de respecter les  lois de sa propre création.
L’attitude de Jésus était pourtant bien différente, aussi envers la femme. Il acceptait les femmes comme disciples, ce qui n’était pas le cas pour les rabbins de l’époque, bien qu’ils fussent tous mariés pour être crédibles. Jésus ferait exception ?! C’est peu probable. Entre les apôtres, il y en avait douze hommes bien connus, plusieurs mariés d’ailleurs. Le chiffre 12 est un code du livre de la Vie et concerne les archétypes de la conscience et ses différents stades d’éveil et de réalisation dans la nature spirituelle ou divine de l’être humain. C’est le reflet des 12 signes du zodiaque sur le plan de notre galaxie, dont l’unité de synthèse est le 13° signe de la conscience divine, dont Jésus était le verbe ou l'expression de l’enseignement vivante. Nous avons  trouvé ce signe dans la Constellation du Christ-Bouddha Cosmique (publié dans le blog Pangeosis et ses liens en haut de cette page ). Elle reflète le niveau de la conscience divine atteinte dans l'ensemble de notre galaxie.
Pour cette raison, on n’a retenu donc que quasi seulement ces 12 missionnaires ou apôtres. Mais, il y en avait beaucoup plus qui étaient envoyés et aussi des femmes, sans parler du rôle de Marie Madeleine, Marthe, Marie Salomé et Marie, sa Mère (Luc 8 : 1-3). Marie-Madeleine recevait même une attention qui déplaisait à Pierre. Les femmes de l’entourage de Jésus ont marché avant et avec Lui, même jusqu’à sa mort. Il a osé parler pour les protéger contre les abus des hommes et contre les traditions.
Les traditions à dominance masculines se sont pourtant avérées plus fortes, aussi sur le plan religieux, malgré l’exemple donné. Elles ont, pas sans problèmes dogmatiques, réussies à effacer ou diminuer le rôle sacré que la femme avait dans un lointain passé. La suprématie de la raison masculine s’est permis de donner une interprétation du plan divin qui privilège quasi exclusivement le rôle sacré du genre masculin jusqu’à nos jours. N’est-ce pas un détournement du message du Christ qui n’a jamais fait preuve de cette distinction ?
Jésus n’aurait même pas pu accomplir sa mission sans l’aide des femmes qu’Il traitait manifestement comme égales à l’homme. Il est clair que le message du Christ, pour être admissible et crédible, vu la conjoncture machiste, a prévu de passer via l’incarnation dans un être masculin. Jésus en était surement conscient et  s’y est accordé. Il a employé cette condition pas comme le faisaient et le font encore beaucoup d'hommes  investis de pouvoir, prêtres inclus, en s'imposant pour soumettre les autres à leur vision et règles strictes. Il a employé sa position en toute humilité et très humainement dans l'esprit de service pour libérer ses frères et sœurs divins de tout écrasement. C'est ce qui Lui donnait une force d’autorité authentique, plein de sagesse, qui venait de son âme, en union avec l'Esprit Divin. Cette union Lui a permis de s’exprimer librement selon le sens profond de son état d’union avec Dieu, qu’on appelle l’état de Christ et que Lui appelait l’état du fils unique. De cette façon Il n’avait pas peur de rompre les schémas établis et de dire « franchement » la vérité qui venait d’au-delà du monde des hommes, bien qu’Il savait que cela Lui couterait la vie pour en gagner une plus Grande. Il connaissait le potentiel du plan de Dieu dans son âme.
Tout cela est autant plus significatif que Jésus en tant qu'homme éthérisé  ou  ressuscité dans l’Esprit d’union divin de Christ, apparut d’abord à une femme. Pourtant, Il avait donné les clés du salut des âmes et du Paradis à Simon Pierre. « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux. « (Mt XVI,18-19).  Le pape est donc le gardien des clés jusqu’au moment que l’Esprit de Vérité descend pour porter les Codes du Livre de la Vie pour enfin faire sauter la serrure (le paraclet ou para-clef) du Royaume des Cieux, comme écrit dans la Bible. Mais est-ce que Jésus avait défendu de progresser entretemps ?
Jusque-là, l’homme était plutôt un conquérant. Cela a servi l’expansion de la bonne nouvelle, portée sur la force de son pouvoir expansive et de sa domination culturelle. Pourtant, cela a produit le risque de s’égarer dans des interprétations théoriques, trop personnels et inhumains de ces entreprises, bien que « au nom de Dieu » et donc infaillibles et indiscutables. Cela devrait aboutir inévitablement à la crise d'authenticité des autorités établies, plus profondes que celles qui ont provoquées les crises des schismes du passé. Les gens s'en vont simplement, indignés, déçus et frustrés. L’esprit dogmatisé, monopolisé et hiérarchisé de ceux qui sont supposé de prêter leur service « sacré et exclusive » à cette expansion de la bonne nouvelle se trouve de plus en plus coupé de la base ou la masse des croyants qui est supposée être soutenue comme par une Mère. Mais grâce à toutes ses erreurs, la masse s’éveille. Un nouvel esprit de Sagesse naît comme une Mère qui accueille ceux qui sont affamés, frustrés, rejetés et épuisés par la situation. C’est la compréhension de cela et l’attitude de consolation qu’exprime la Reine du Ciel envers l’homme qui est passé par la mort, causée  par les ténèbres de l’inconscience.
Les femmes sont effectivement plutôt conservatrices, guérisseuses et gestionnaires directes de la vie à cause de leur plus grande sensibilité et intuitivité. Elles font ce qu’ils perçoivent plus ancrer dans la réalité vivante, tandis que les hommes ont tendance à théoriser et à soumettre tout à de règles strictes et rigides aux quelles  il faut tout sacrifier. Ce n'est pas seulement pas humain mais aussi pas divin. Chaque  force, mal employée, se retourner contre soi-même, bloque tout progrès et se désintègre par auto-destruction,  puisque privée de la force de la Source. Et c’est là qu’à nouveau la rencontre du Christ et la Vierge va au-delà de toute situation d'opposition ou dualité, bien que le sens original du mot rencontre était pour l’être humain une action de combat. (pour rendre les comptes). Dans notre cas il ne s’agit pas de combat mais de respect et recueillement mutuel. La leçon à en tirer est comme Jésus avait enseigné : nous devons aimer l'un l'autre parce que la force de l'autre est aussi en nous et vice versa. Voilà aussi la raison d'aimer son adversaire ou ennemi, parce que cet ennemi est aussi en nous. En fait notre adversaire n’est pas un ennemi qui nous menace seulement,  il nous enseigne surtout ce qui nous manque sur le chemin pour parfaire l'harmonie dans notre propre vie.  (Aimez vos ennemis).
Regardons actuellement dans le monde du renouveau spirituel. On voit surtout des femmes. Où sont les hommes et qu’est-ce qu’ils font ? Est-ce qu'une église sans prêtresses et des personnes mariées pourra survivre quand les ouvriers manquent ? Soyons réalistes et modestes comme Dieu l'est humainement  pour sa création..
Mais tout  est en constante évolution et la crise actuelle ne prendra pas fin avant que l’ordre établi verra les faits de ses aveuglements et erreurs établis en face. Cette confrontation est incontournable pour que l’équilibre entre le monde spirituel et le monde matérielle se réalise à nouveau. Et cela est aussi le sens de la rencontre du Christ et de la Vierge. Elle enseigne que le monde divin surpasse les dualités des pôles opposés que nous vivons dans le monde matériel. 
Le plan de Dieu a prévu notre union avec Dieu dans, avec et par tout et tous, parce qu’à travers toute diversité et opposition apparente Il est la Unique et Ultime Vérité et Perfection, comme jésus enseignait. Cela implique que nous harmonisions en nous au moins les deux côtés, les aspects masculins et féminins (involutif et évolutif,  recevoir et donner) de la Vie, pour arriver à l'union que montre cette rencontre pascale.
L’évolution vers l’androgyne serait donc selon le plan divin plus probable que le maintien à l’éternité de la division physique sexuelle actuelle, fondée sur la vision étroite et statique de l’homme virile. La vie et ses instituts ne sont pas des choses figées. Ils  évoluent selon nos expériences et doivent le faire selon les besoins de la réalisation ou libération de notre conscience.  Les  Sources de Vie y répondent  comme une Mère qui accueille son Fils. Plus que notre conscience divine s’éveille plus que cet accueil devrait être harmonieux.
Dans la nature nous voyons d’ailleurs que l’expression de l’amour de Dieu peut prendre divers niveaux, formes et expériences. Il n’y a que des signes pour ceux qui veulent voir.
Le rencontre du Christ avec Marie est donc un reflet du plan divin qui va au-delà de notre division entre hommes et femmes. Aussi la femme a une âme et mérite donc l’accès au royaume de Dieu et les expériences nécessaires pour y arriver.  Cet accès au royaume n’est pas seulement une question de culture, de traditions, de règles, de dogmes ou de théories. Entrer dans le royaume de Dieu ne dépend pas de quelqu’un qui garde les clés, ni d’un groupe de personnes qui ont un pouvoir moral, même s’il soit mondialement reconnu et aussi spirituel qu’il soit.
Entrer dans le royaume c’est vivre en accord continue avec les talents (le génie) de notre étincelle divine, notre âme, en exprimant en concret notre meilleur service possible pour le plus grand bien de l’ensemble. Cela veut dire : écouter les autres comme à soi-même, voir les besoins des autres et y pourvoir comme on le fait pour soi-même, pardonner les autres comme à soi-même et venir à leur niveau pour pouvoir partager, convivre, coopérer et communiquer et s’exprimer comme des frères et des sœurs. N’est-ce pas se sentiment de fraternité que les Regina Coeli éveillent en nous ?
Mais cela veut dire aussi, comme nous l’avons expliqué, que nous retrouvions notre authenticité d'expression par la connexion avec la force originale et pure de notre âme, même si cela ne concorderait pas avec les concepts de l’ordre établi et même si les conséquences pouvaient nous être désagréables. C'est l'épreuve à  vaincre pour avoir accès libre au Royaume de Dieu. En fait il n'y a pas d'autres clés que la vérité de cette conscience, réalisée concrètement dans la vie de tous les jours, dans tous nos actes, pensées et paroles. Elles deviennent dans cette perspective toutes sacrées. Personne ne pourra passer cette porte quand il a peur de ne pas suivre strictement les règles de convenance humaine qui ne viennent pas du cœur. Quand elles viennent du cœur elles accueillent l'amour divin comme une Mère le fait pour son enfant blessé ou un Père compréhensif qui se réconcilie avec le fils prodigue qui retourne à la maison, bien qu'il était censé être perdu par son entourage. La peur accentue la division et la destruction et le mental pur et dur la spiritualité.
Cette rencontre montre que l’homme et la femme sont en égalité de service dans l’être humain. Ce ne sont pas des règles qui peuvent déterminer la nature de ce service mais notre âme qui parle à travers notre cœur. C’est seulement notre cœur qui peut reconnaître, si nous sommes, oui ou non, en accord avec la volonté  du plan divin. Les paramètres sont simple : une attitude neutre ou désintéressée (égalité), originale  (liberté) et solidaire (fraternité) de service en toute humilité. N’est-il pas écrit dans le livre de l’Apocalypse que le peuple de Dieu deviendra un peuple de prêtres ?!
Tout ce cercle vicieux de divisions et de monopoles contredit l’acte de fraternité de Dieu avec l’homme et la femme, manifesté par, avec et dans Jésus et sa Mère. Cette  rencontre du Christ et Marie rompt notre vision sectaire et dualiste des plans de Dieu. Dieu n’est ni homme, ni femme. Il est en nous au-delà de cette division. Il n’a jamais manifesté une préférence masculine ou féminine. S’Il nous a enseigné par Jésus, Il fait partager ses mérites avec  la femme  pour le mettre à disposition de tout le monde en pleine égalité. 
Des manifestations comme celle de Pâques à Ille sur Têt contiennent des codes du déroulement plan divin qui est ouvertement inscrit dans le livre de la Vie. Il faut seulement apprendre à le lire directement dans l'école de nos Vies. Ces manifestations ne travaillent pas seulement sur la transformation de la conscience humaine mais elles préparent aussi des évènements attendus, annoncés ou prophétisés et qui s’inscrivent dans l’évolution cyclique de la Vie sur Terre.
C’est donc aussi l’époque et le moment de ce rencontre qui est important. Historiquement on est d’accord à situer la mort de Jésus un vendredi 7 avril de l’an 30. Trois jours après, Il se lève du tombeau dans un corps éthérisé, tel un ange. C’est au début du printemps. C’est au début du printemps près de l’équinoxe, moment d’équilibre lumineuse entre le soleil et la terre. La mère Terre reçoit la force d’une nouvelle vie. Jésus est comme la graine de blé qui meurt pour donner nouvelle vie à la Mère Terre. Il partage l’Esprit de sa vie avec toute la Terre et au-delà.
Jésus meurt le jour avant la Pâque des Juifs où ils préparaient l’agneau pascal. Jésus devient donc par sa résurrection l’agneau immolée qui donne une nouvelle vie à l’espoir du rêve humaine que la Terre redevienne un Paradis. Et c’est cela aussi la mise en marche de cet évènement de la résurrection. L’esprit libéré de l’homme divin ne retourne pas seulement à la Source mais aussi à la Mère-Terre, l’école de vie des expérience de Dieu. C’est la roue cyclique de la vie. L’esprit va où il est appelé et quand il est appelé. Chaque incarnation suit cette règle et chacun est donc à sa place. Seulement notre âme ne le peut seulement  révéler à notre petite personnalité que quand nous vivons en union avec la lumière de cette étincelle divine. Notre personnalité mal raccordée fige cette lumière par les limites de nos pensées et l’éteigne même par les distorsions passionnelles de  nos sentiments passagères qui alimentent nos peurs.
Sur le plan de l’humanité cette rencontre annonce donc le retour du Christ. Il descend comme l’Esprit de Vérité quand il y aura les signes de grands changements et d’un monde en crise comme écrit déjà plus haut. Cette crise, qui est une crise de conscience collective, qui manque à l’humanité, a commencé avec la Révolution française. Depuis lors elle s’intensifie. Elle a provoqué les guerres  mondiales et d’autres conflits douloureux. C’est un processus de transition qui est en cours et qui s’intensifiera chaque jour jusqu’au moment que nous reconnaîtrons les conditions pour retrouver les courants originaux de la vraie beauté et perfection de la vie : l’accord, l’union et la reconnaissance de la présence de l’Esprit de Vérité par l'expression de la Fraternité Solidaire et Universelle entre les êtres humains. Tour le reste en suit et pas inversement.
La descente de Cet Esprit de Vérité signifie un changement dans la vibration qualitative de la lumière que nous recevons du soleil. C'est donc avant tout un évènement collectif qui conduit l'humanité entière à la reconnaissance spirituelle ou son avènement focalisé dans l'être humain. La vie a besoin de repères, comme Dieu a sa création. Elle se développe toujours autour d’un centre ou cœur. Ceci s’appelle la focalisation de l’Esprit. Cette focalisation crée des coïncidences, des circonstances et des rôles qui aident à sa réalisation sur tous les plans de la manifestation. Cela se passe un peu pareil avec la focalisation de l’incarnation de notre esprit dans notre corps via le cœur. Il y a donc focalisation de groupes, de personnes, des couples et des familles spirituelles qui attirent l’attention jusqu’au moment que cette focalisation trouve son point d’orgue dans le ou les personnes qui témoignent comme des avocats de la vérité de Dieu et qui forment ainsi le lien entre tous, la seule preuve qu'ils soient les envoyés au nom de Dieu. Ceci ressemble au combat de David et Goliath. La victoire sur l'inconscience collective ne se gagne en touchant l’œil divin dans l'homme: son âme par la clarté de l'Esprit. 
Les lieux, le temps, les noms et leurs significations, les nombres, les signes, les forces et résistances, indiqueront tous le même sens de cet avènement et sa concrétisation. Tout cela se passe selon le déroulement des codes du Livre de la Vie, comme le développement de notre ADN, qui existe aussi sur d’autres niveaux de l’univers.
L’esprit divin est toujours présent dans le temps. Ce n’est que l’esprit de l’homme qui a du mal à être dans cette présence pour  voir au-delà des limites de la vue de l'horizon restreint de sa conscience limitée.
Vous trouverez plus sur l’annonce de cet avènement sur Internet sous : Messages Christiques de la Source Universelle, message du 25 mars 2013, jour de l’Annonciation du Seigneur.
La culture des Regina Coeli
Il est à noter que plusieurs compositeurs ont créé des œuvres musicales sur l’antienne du Regina Coeli.
A part la version grégorienne, citée plus haut,  nous avons trouvé : Palestrina, Cr. de Morales, Fr.Guerrero, G .A. Rigatti, M.A.Charpentier. J.B.Lully, M. Frisina, O.Latry
Mozart en a composé 3. (KV 108, KV 127 et KV 276).  Le Regina Coeli de Colomer parait trouver source d’inspiration dans le KV108.
Note : Ille sur Tët est dans le département du 66, nombre de la purification,  indique phonétiquement l’Isle sur la Tête ou lieu de l’âme (le soleil des égyptiens). Ce lieu est connu pour ces orgues, symbole de l’harmonie musicale spirituelle. Son patron est Saint Etienne, inspiré de la parole de vérité, premier martyre qui a entrevu Jésus dans le ciel. Le code postal 66130 forme 7: l'accomplissement venant des bouts des doigts de Dieu). La ville contient aussi une place del Ram (rameaux), annonçant un accueil triomphal, une mort et finalement une victoire. Aussi le nom du curé actuel d’Ille, Olivier Nicque (Olivier, l’arbre de la paix et Nikè en grecque est victoire, de olivae gloria). Quand Benoit XVI a démissionné la foudre est tombé sur la coupole de la Basilique Saint Pierre et le nouveau pape François est un jésuite (le pape noir selon les prophéties de Malachie). Tout commence à coïncider pour l'avènement de l'heure de la Vérité.

Commencé le Jeudi Saint, 28 mars 2013 et terminé le Samedi Saint, 30 mars 2013 (St.Amédée)

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L'Esprit de vérité

L'Esprit de vérité fait appel à la miséricorde qui implique la compassion et le pardon.

La miséricorde réunit toutes les qualités qui sont nécessaires pour l'ouverture de notre esprit et de notre conscience:

- l'humilité, au lieu du sentiment de supériorité ou de l'infériorité" permet de se mettre à la hauteur de l'autre et crée la communication nécessaire ou la syntonie pour que nos interactivités soient partagés dans les mêmes circonstances ;
- la patiente, au lieu de l'imposition autoritaire, permet l'adaptation de notre communication au rythme de l'autre et de l'ensemble et créent la synchronie dans la coopération;
- la bienveillance ou la valorisation de l'autre, au lieu du non-respect, permet de reconnaître à travers l'autre ce qui nous échappe et donc nous manque pour unir les forces de la synergie qui garantissent la paix;
- la magnanimité du cœur, au lieu de la rigidité mentale qui ne laisse pas de place aux expériences et instructions nécessaires pour pouvoir communiquer avec la vision des autres dans un processus de synopsis.
- la clémence et l'indulgence, au lieu du rejet qui est différent à soi-même, permet de pardonner à l'autre et faire appel à son authenticité pour qu'il entre dans la symbiose avec notre sphère de vivre et de penser;
- la générosité, au lieu de garder tout pour soi, permet d'aimer sans juger et de donner à l'autre dont il a besoin mais qu'il n'est pas capable d'acquérir de soi-même, c'est la concrétisation de con-science et de la science de synthèse;
- la créativité, au lieu de l'application conservative des règles strictes, permet de dépasser les blocages de la sagesse, enfaisant de la vie une
célébration qui exprime la possibilité d'unir et de réaliser le rêve du paradis, caché dans chacun de nous.


Chinus aquarius en fleur au jardin de Palmille

Chinus aquarius en fleur au jardin de Palmille
Pâques 2013 l'éclosion d'un esprit nouveau et d'une création nouvelle