Le chant du Regina Coeli est un des plus anciens et plus grands hymnes mariales de la religion chrétienne. (Angélus, Je
vous salue Maria, Magnificat..). Les chants des Regina sont composés d’un
refrain (antiènne) en réponse des phrases d’un hymne mariale, suivi d’une
oraison. « Regina Coeli laetare, alleluia » forme le refrain.
Le Regina Coeli de Coll où le refrain est plusieurs fois répété en est un
exemple très clair
Les versions chantées à Ille de Coll et de Colomer sont réduites à l’essentiel de ce qui aurait
été l’origine de l’hymne. Elles ne comprennent donc que les 4 premières phrases
des 8 que l’histoire a assemblés.
Reine du
ciel, réjouissez-vous, alléluia (le
refrain)
car Celui que vous avez mérité de porter dans votre sein, alléluia
est ressuscité comme Il l'a dit, alléluia
Priez Dieu pour nous, alléluia.
L’histoire a
ajouté :
V. Soyez dans la joie et l'allégresse, Vierge Marie, alléluia.
R. Parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia.Prions
O Dieu, qui, par la Résurrection de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ,
avez bien voulu réjouir le monde, faites, nous Vous en prions, que par la
Vierge Marie, sa Mère, nous arrivions aux joies de la vie éternelle. Par le
Christ notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Regina Cœli, laetare,
alleluia:
quia quem meruisti portare, alleluia.
Resurrexit, sicut dixit, alleluia.
Ora pro nobis Deum, alleluia.
V. Gaude et laetare, Virgo Maria, alleluia.
R. Quia surrexit Dominus vere, alleluia.Oremus
Deus, qui per resurrectionem Filii tui, Domini nostri Jesu Christi, mundum
laetificare dignatus es: praesta, quaesumus; ut, per ejus Genitricem Virginem
Mariam, perpetuae capiamus gaudia vitæ. Per eumdem Christum Dominum nostrum.
Amen
L’hymne de Regina Coeli a longtemps remplacé l’Angélus pendant le temps pascal
(Pâques-Trinité) En effet, cette hymne glorifie l’accomplissement de la
Rédemption de l’humanité par la Résurrection de L’esprit Divin divine dans
l’homme, grâce à Jésus. Sans cette résurrection qu’on célèbre le jour de
Pâques cette hymne, profondément religieux, n’aurait aucun sens. Elle ne prend tout son sens que pendant la célébration du temps pascal dont la
Messe du matin de la Résurrection forme le moment culminant.
Histoire :
L’origine du texte de cette antienne remonterait jusqu’au 6°siècle. Elle
aurait été révélée à l’occasion d’une procession à l’honneur de la Vierge Marie
pour arrêter la peste à l’initiative du Pape Saint Grégoire le Grand. C’est un
débordement du Tibre en novembre 589, qui aurait causé la peste. Le texte serait venu du ciel par le chant de
l’archange Michael, quand la procession passait le château Saint-Ange. A cette
époque ce château était encore appelé le tombeau de l’empereur Hadrien. En
remerciant pour la cessation miraculeuse de la peste une statue de l’Archange
Michael fut posée sur le tombeau, ce qui était la raison du changement du nom.
Il a été ensuite transformé en habitation de Papes pour enfin servir de prison de
l’état Italien qui en a pris possession en 1871.
Le chant « grégorien », qui a vu le jour à la fin de ce 6° siècle,
a surement donné une première version à cette hymne. Puis, on retrouve l’hymne
plus généralisé et pratiqué le temps pascal à partir du 12° siècle.
A Ille, depuis 1881, existe la tradition, maintenant plus que centenaire, d’exécuter
deux versions de cette hymne de Regina Coeli, le matin de Pâques. Elles ont été
composées pour faire partie de la célébration de la messe de
Pâques à fin d'y donner un caractère plus festif
et victorieux. Ce sont respectivement Jean Colomer, d’origine d’Ille et Joseph Coll, d’origine de Céret, qui
ont composé ces œuvres à la demande du Conseil de Fabrique de la paroisse de
Saint Étienne à Ille sur Têt.
Le cérémoniel :
Il était devenu une tradition que la célébration de la Messe de la
Résurrection à Ille sur Têt, le matin de Pâques,était précédée par une
procession avec une exécution des 2 œuvres mentionnés à deux endroits
différents de la ville dès 8 heure, d’abord à la place de la Mairie et puis au jardin
de la Rodone, devant l’ancienne église de l’Hospice (hôpital). Le tout est
précédé par le bruit des tambours qui éveillent, dès 5heure, le monde (symboliquement)
endormi pour annoncer la Résurrection.
Ce qui est remarquable est la formation de la procession par le rencontre
de la statue du Christ ressuscité avec celle de sa Mère, la Vierge en faisant
mutuellement 3 inclinaisons qui se suivent à courtes intervalles pour
s’accueillir mutuellement. Il y a là-dedans l’expression d’un respect profond
et mutuel. C’est un moment très émouvant qui a un sens très profond.
Disons avant tout que l’effet est de
provoquer chez ceux qui participent ou sont présents une
transformation profonde, curieuse et inévitable. Il se forme une union, quasi touchable, qui déclenche,
sur la vibration de l’hymne du Regina Coeli de Coll (nom significatif), chanté
par plus de cent choristes et accompagné d’un orchestre, la
magie spirituelle d’une élévation vibratoire. Elle
stimule une interconnexion plus intense entre les corps, les âmes et les esprits des personnes présentes. Ce
ressenti est indépendant des croyances ou convictions, bien que
différent selon la capacité de la conscience spirituel de chacun de s’unir avec
le sens profond de ce qui se passe. En réalité, il s’agit d’une ouverture créé
dans les sphères qui entourent la terre pour créer une connexion avec les
réalités angéliques de l’au-delà.
Le sens profond :
Il y a historiquement, à première vue, pas de rencontre clairement reconnu entre le Christ ressuscité et sa Mère.
La première personne que le Christ ait rencontrée est, selon la Bible,
était Marie-Madeleine. Est-ce qu’il y aurait eu confusion ou s’agit-il des deux
Maries ou ce qui est plus probable et logique d’apparitions différentes, dont la Bible a
omis la mention. Il y avait pourtant une ancienne tradition grecque qui témoigne de
l’apparition de Jésus à Marie, sa Mère. C’était l’opinion du bon sens de Saint Jean
Chrysostome et aussi un sujet de catéchèse du Pape Jean-Paul II.
Mais l’importance n’est pas tant les faits historiques que le sens
spirituel du rencontre. La résurrection
était pour Jésus le début de la révélation du chemin vers l’authenticité de notre Principe ou Origine des Sources de Vie, que Jésus appelait le Père et dont il recevait l'Esprit d'Amour et de Sagesse. Il est partout présent comme une Mère bienveillante
et accueillante qui garde tout la mémoire de Dieu dans son cœur. La reine du
Ciel est donc aussi appelée trône de sagesse. Le rencontre du Christ avec sa Mère
montre que Dieu est au-delà de la division entre homme et femme. Il est Un, Unique et
présent comme tel dans toute sa création qui vient de Lui et qui doit retourner à
Lui. Saint Paul écrivait : "Toutefois, dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni
l'homme sans la femme. Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de
même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu." (1Co 11.11-12).
Ce retour aux sources de Vie est nécessaire pour conduire le niveau de la
conscience de l’être humain comme un enfant divin vers la conscience de l’adolescent divin. Il fallait donc ouvrir la
porte qui conduit vers le rencontre avec cette Source. C’est le chemin de l’abandon
de notre petite personnalité qui se fixe, se limite, se divise et se conditionne selon les
circonstances. Quand ces limites tombent nous découvrons notre âme qui reçoit le potentiel de la Source
en tant qu’étincelle divine qui brillera selon notre progrès dans l’union divine ou l’état de
Christ. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-Tu abandonné! » criait
Jésus en mourant. (Matth.27,45). C’était le moment où les références
matérielles de la personnalité humaine tombaient pour faire place à l’immensité
du monde divin. Jésus avait promis l’explication de ce chemin vers les Sources de
Vie, pour les temps où, entre autres, le
commerce ne fonctionnerait plus et où il y aurait des guerres, des tribulations
et des signes dans le ciel. Où en sommes-nous ?
Selon la convenance culturelle de l’époque, qui a renforcé les concepts des
instances politiques et religieuses comme reflet de la conscience de la masse, tout
était d’abord une cause de la force de l’homme
masculin. La domination romaine l’avait encore accentuée. L’homme déterminait
plus que la femme, au moins officiellement vers l’extérieur, l’orientation de la société. L’historien juif , Josephus,
qui vécut au premier siècle après J.C. enseignait et déclarait
que : «la
femme est inférieure à l’homme dans tous les domaines ». Disons que cette conviction est restée longtemps tenace, presque jusqu’à nos jours, bien qu’elle diminue heureusement rapidement. C’est pourtant significatif, quand un
prêtre commence ses allocutions avec « chers frères et sœurs » ou
seulement avec « chers frères ».
Il faut noter que l’homme et la femme ont biologiquement un tronc
commun avec les mêmes hormones ou stimulateurs vitaux. Et quand on parle
de chromosomes, la femme à une paire de chromosomes XX, tandis que l’homme a
une paire XY. C’est-à-dire, la femme a un plus parce que ses chromosomes X sont
plus grandes et contiennent plus de gènes.
Il est bien compréhensible que dans ce contexte les autorités religieuses ont
eu des problèmes à situer Marie ou encore plus pour reconnaître que Jésus
aurait été marié avec Marie-Madeleine. Ce n’aurait pas été digne pour son
statut divin parce qu’une atteinte à la dignité du genre masculin et sa
tradition de suprématie sacerdotale qui avait réussi à repousser le statut des
prêtresses de l’antiquité. Il fallait donc au moins accepter un mariage dans l’esprit. En plus, la sexualité a longtemps été un sujet tabou et plutôt un frein pour la spiritualité. Mais qui sont donc les (Gol)Gothas ? Dieu n'en aurait pas eu besoin pour servir sa création !Comme si Dieu ne se doit pas de respecter les lois de sa propre création.
L’attitude de Jésus était pourtant bien différente, aussi envers la femme. Il acceptait
les femmes comme disciples, ce qui n’était pas le cas pour les rabbins de
l’époque, bien qu’ils fussent tous mariés pour être crédibles. Jésus ferait
exception ?! C’est peu probable. Entre les apôtres, il y en avait douze
hommes bien connus, plusieurs mariés d’ailleurs. Le chiffre 12 est un code du
livre de la Vie et concerne les archétypes de la conscience et ses différents
stades d’éveil et de réalisation dans la nature spirituelle ou divine de
l’être humain. C’est le reflet des 12 signes du zodiaque sur le plan de notre galaxie,
dont l’unité de synthèse est le 13° signe de la conscience divine, dont Jésus
était le verbe ou l'expression de l’enseignement vivante. Nous avons trouvé ce signe dans la Constellation du
Christ-Bouddha Cosmique (publié dans le blog Pangeosis et ses liens en haut de cette page ). Elle reflète le niveau de la conscience divine atteinte dans l'ensemble de notre galaxie.
Pour cette raison, on n’a retenu donc que quasi seulement ces 12 missionnaires
ou apôtres. Mais, il y en avait beaucoup plus qui étaient envoyés et aussi des
femmes, sans parler du rôle de Marie Madeleine, Marthe, Marie Salomé et Marie,
sa Mère (Luc
8 : 1-3). Marie-Madeleine recevait même une attention qui
déplaisait à Pierre. Les femmes de l’entourage de Jésus ont marché avant et
avec Lui, même jusqu’à sa mort. Il a osé parler pour les protéger contre les
abus des hommes et contre les traditions.
Les traditions à dominance masculines se sont pourtant avérées plus fortes,
aussi sur le plan religieux, malgré l’exemple donné. Elles ont, pas sans
problèmes dogmatiques, réussies à effacer ou diminuer le rôle sacré que la femme avait dans un lointain passé. La
suprématie de la raison masculine s’est permis de donner une interprétation du
plan divin qui privilège quasi exclusivement le rôle sacré du genre masculin jusqu’à
nos jours. N’est-ce pas un
détournement du message du Christ qui n’a jamais fait preuve de cette
distinction ?
Jésus n’aurait même pas pu accomplir sa mission sans l’aide des femmes qu’Il
traitait manifestement comme égales à l’homme. Il est clair que
le message du Christ, pour être admissible et crédible, vu la conjoncture
machiste, a prévu de passer via l’incarnation dans un être masculin. Jésus en
était surement conscient et s’y est
accordé. Il a employé cette condition pas comme le faisaient et le font encore beaucoup d'hommes investis de pouvoir, prêtres inclus, en s'imposant pour soumettre les autres à leur vision et règles strictes. Il a employé sa position en toute humilité et très humainement dans l'esprit de service pour libérer ses frères et sœurs divins de tout écrasement. C'est ce qui Lui donnait une force d’autorité authentique, plein de
sagesse, qui venait de son âme, en union avec l'Esprit Divin. Cette union Lui a
permis de s’exprimer librement selon le sens profond de son état d’union avec Dieu, qu’on appelle l’état de
Christ et que Lui appelait l’état du fils unique. De cette façon Il
n’avait pas peur de rompre les schémas établis et de dire « franchement »
la vérité qui venait d’au-delà du monde des hommes, bien qu’Il savait que cela Lui
couterait la vie pour en gagner une plus Grande. Il connaissait le potentiel du
plan de Dieu dans son âme.
Tout cela est autant plus significatif que Jésus en tant qu'homme
éthérisé ou ressuscité dans l’Esprit d’union divin de Christ,
apparut d’abord à une femme. Pourtant, Il avait donné les clés du salut des
âmes et du Paradis à Simon Pierre. « Je te donnerai les clefs du
royaume des cieux. « (Mt
XVI,18-19). Le pape est donc le gardien des clés jusqu’au
moment que l’Esprit de Vérité descend pour porter les Codes du Livre de la Vie pour enfin faire sauter la serrure (le paraclet ou para-clef) du Royaume des Cieux, comme écrit
dans la Bible. Mais est-ce que Jésus avait défendu de progresser
entretemps ?
Jusque-là, l’homme était
plutôt un conquérant. Cela a servi l’expansion de la bonne nouvelle, portée sur
la force de son pouvoir expansive et de sa domination culturelle. Pourtant, cela a produit le risque de s’égarer dans des
interprétations théoriques, trop personnels et inhumains de ces entreprises, bien que
« au nom de Dieu » et donc infaillibles et indiscutables. Cela devrait aboutir inévitablement à la crise d'authenticité des autorités établies, plus profondes que celles qui ont provoquées les crises des schismes du passé. Les gens s'en vont simplement, indignés, déçus et frustrés. L’esprit dogmatisé, monopolisé et hiérarchisé
de ceux qui sont supposé de prêter leur service « sacré et exclusive »
à cette expansion de la bonne nouvelle se trouve de plus en plus coupé de la
base ou la masse des croyants qui est supposée être soutenue comme par une
Mère. Mais grâce à toutes ses erreurs, la masse
s’éveille. Un nouvel esprit de Sagesse naît comme une Mère qui accueille ceux
qui sont affamés, frustrés, rejetés et épuisés par la situation. C’est la compréhension de cela et
l’attitude de consolation qu’exprime la Reine du Ciel envers l’homme qui est
passé par la mort, causée par les ténèbres de l’inconscience.
Les femmes sont effectivement
plutôt conservatrices, guérisseuses et
gestionnaires directes de la vie à cause de leur plus grande sensibilité et intuitivité. Elles
font ce qu’ils perçoivent plus ancrer dans la réalité vivante, tandis que les
hommes ont tendance à théoriser et à soumettre tout à de règles strictes et rigides aux quelles il faut tout sacrifier. Ce n'est pas seulement pas humain mais aussi pas divin. Chaque force, mal employée, se retourner
contre soi-même, bloque tout progrès et se désintègre par auto-destruction, puisque privée de la force de la Source. Et c’est là qu’à nouveau la rencontre
du Christ et la Vierge va au-delà de toute situation d'opposition ou dualité, bien que le
sens original du mot rencontre était pour l’être humain une action de combat. (pour rendre les
comptes). Dans notre cas il ne s’agit
pas de combat mais de respect et recueillement mutuel. La leçon à en tirer est comme Jésus avait
enseigné : nous devons aimer l'un l'autre parce que la force de l'autre est aussi en nous et vice versa. Voilà aussi la raison d'aimer son adversaire ou ennemi, parce que cet ennemi est aussi en nous. En fait notre adversaire n’est pas un ennemi qui nous menace seulement, il nous enseigne surtout ce qui nous manque sur le chemin pour parfaire l'harmonie dans notre propre vie. (Aimez vos ennemis).
Regardons actuellement
dans le monde du renouveau spirituel. On voit surtout des femmes. Où sont les
hommes et qu’est-ce qu’ils font ? Est-ce qu'une église sans
prêtresses et des personnes mariées pourra survivre quand les ouvriers manquent ? Soyons réalistes et modestes comme Dieu l'est humainement pour sa création..
Mais tout est en
constante évolution et la crise actuelle ne prendra pas fin avant que l’ordre
établi verra les faits de ses aveuglements et erreurs établis en face. Cette
confrontation est incontournable pour que l’équilibre entre le monde spirituel
et le monde matérielle se réalise à nouveau. Et cela est aussi le sens de la rencontre du
Christ et de la Vierge. Elle enseigne que le monde divin surpasse les dualités des
pôles opposés que nous vivons dans le monde matériel.
Le plan de Dieu a prévu notre
union avec Dieu dans, avec et par tout et tous, parce qu’à travers toute
diversité et opposition apparente Il est la Unique et Ultime Vérité et Perfection, comme jésus enseignait. Cela implique que nous harmonisions en nous au
moins les deux côtés, les aspects masculins et féminins (involutif et évolutif, recevoir et donner) de la Vie, pour arriver
à l'union que montre cette rencontre pascale.
L’évolution vers
l’androgyne serait donc selon le plan divin plus probable que le maintien à
l’éternité de la division physique sexuelle actuelle, fondée sur la vision
étroite et statique de l’homme virile. La vie et ses instituts ne sont pas des
choses figées. Ils évoluent selon nos
expériences et doivent le faire selon les besoins de la réalisation ou
libération de notre conscience. Les Sources de Vie y répondent comme une Mère qui accueille son Fils. Plus
que notre conscience divine s’éveille plus que cet accueil devrait être
harmonieux.
Dans la nature nous
voyons d’ailleurs que l’expression de l’amour de Dieu peut prendre divers
niveaux, formes et expériences. Il n’y a que des signes pour ceux qui veulent
voir.
Le rencontre du Christ
avec Marie est donc un reflet du plan divin qui va au-delà de notre division
entre hommes et femmes. Aussi la femme a une âme et mérite donc l’accès au royaume de Dieu et les expériences
nécessaires pour y arriver. Cet accès au
royaume n’est pas seulement une question de culture, de traditions, de règles,
de dogmes ou de théories. Entrer dans le royaume de Dieu ne dépend pas de
quelqu’un qui garde les clés, ni d’un groupe de personnes qui ont un pouvoir
moral, même s’il soit mondialement reconnu et aussi spirituel qu’il soit.
Entrer dans le royaume
c’est vivre en accord continue avec les talents (le génie) de notre étincelle
divine, notre âme, en exprimant en concret notre meilleur service
possible pour le plus grand bien de l’ensemble. Cela veut dire : écouter les
autres comme à soi-même, voir les besoins des autres et y pourvoir comme on le fait
pour soi-même, pardonner les autres comme à soi-même et venir à leur niveau
pour pouvoir partager, convivre, coopérer et communiquer et s’exprimer comme
des frères et des sœurs. N’est-ce pas se sentiment de fraternité que les Regina
Coeli éveillent en nous ?
Mais cela veut dire aussi, comme
nous l’avons expliqué, que nous retrouvions
notre authenticité d'expression par la connexion avec la force originale et pure de notre âme, même si cela ne concorderait pas avec les concepts de l’ordre établi et même si les conséquences pouvaient nous être désagréables. C'est l'épreuve à vaincre pour avoir accès libre au Royaume de Dieu. En fait il n'y a pas d'autres clés que la vérité de cette conscience, réalisée concrètement dans la vie de tous les jours, dans tous nos actes, pensées et paroles. Elles deviennent dans cette perspective toutes sacrées. Personne ne pourra passer cette porte quand il a peur de ne pas suivre strictement les règles de convenance humaine qui ne viennent pas du cœur. Quand elles viennent du cœur elles accueillent l'amour divin comme une Mère le fait pour son enfant blessé ou un Père compréhensif qui se réconcilie avec le fils prodigue qui retourne à la maison, bien qu'il était censé être perdu par son entourage. La peur accentue la division et la destruction et le mental pur et dur la spiritualité.
Cette rencontre montre
que l’homme et la femme sont en égalité de service dans l’être humain. Ce ne
sont pas des règles qui peuvent déterminer la nature de ce service mais notre
âme qui parle à travers notre cœur. C’est seulement notre cœur qui peut reconnaître, si nous sommes, oui ou non,
en accord avec la volonté du plan divin. Les paramètres sont
simple : une attitude neutre ou désintéressée (égalité), originale (liberté) et solidaire (fraternité) de service
en toute humilité. N’est-il pas écrit dans le livre de l’Apocalypse que le
peuple de Dieu deviendra un peuple de prêtres ?!
Tout ce cercle vicieux de
divisions et de monopoles contredit l’acte de fraternité de Dieu avec l’homme
et la femme, manifesté par, avec et dans Jésus et sa Mère. Cette rencontre du Christ et Marie rompt notre
vision sectaire et dualiste des plans de Dieu. Dieu n’est ni homme, ni femme. Il
est en nous au-delà de cette division. Il n’a jamais manifesté une préférence
masculine ou féminine. S’Il nous a enseigné par Jésus, Il fait partager ses mérites avec la femme
pour le mettre à disposition de tout le monde en pleine égalité.
Des manifestations comme
celle de Pâques à Ille sur Têt contiennent des codes du déroulement plan divin qui est ouvertement inscrit dans le livre de la Vie. Il faut seulement apprendre à le lire directement dans l'école de nos Vies. Ces manifestations ne travaillent pas seulement sur la transformation de la conscience humaine mais elles
préparent aussi des évènements attendus, annoncés ou prophétisés et qui
s’inscrivent dans l’évolution cyclique de la Vie sur Terre.
C’est donc aussi l’époque
et le moment de ce rencontre qui est important. Historiquement on est d’accord
à situer la mort de Jésus un vendredi 7 avril de l’an 30. Trois jours après, Il
se lève du tombeau dans un corps éthérisé, tel un ange. C’est au début du
printemps. C’est
au début du printemps près de l’équinoxe, moment d’équilibre lumineuse entre le
soleil et la terre. La mère Terre reçoit la force d’une nouvelle vie. Jésus est comme la
graine de blé qui meurt pour donner nouvelle vie à la Mère Terre. Il partage
l’Esprit de sa vie avec toute la Terre et au-delà.
Jésus meurt le jour avant
la Pâque des Juifs où ils préparaient l’agneau pascal. Jésus devient donc par
sa résurrection l’agneau immolée qui donne une nouvelle vie à l’espoir du rêve
humaine que la Terre redevienne un Paradis. Et c’est cela aussi la mise en
marche de cet évènement de la résurrection. L’esprit libéré de l’homme divin ne
retourne pas seulement à la Source mais aussi à la Mère-Terre, l’école de vie des expérience de Dieu. C’est la roue cyclique de la vie. L’esprit va où il est appelé et
quand il est appelé. Chaque incarnation suit cette règle et chacun est donc à
sa place. Seulement notre âme ne le peut seulement révéler à notre petite
personnalité que quand nous vivons en union avec la lumière de cette étincelle divine. Notre personnalité mal
raccordée fige cette lumière par les limites de nos pensées et l’éteigne même par
les distorsions passionnelles de nos sentiments
passagères qui alimentent nos peurs.
Sur le plan de
l’humanité cette rencontre annonce donc le retour du Christ. Il descend comme l’Esprit de Vérité quand il y aura les signes de grands changements et d’un monde en crise comme
écrit déjà plus haut. Cette
crise, qui est une crise de conscience collective, qui manque à
l’humanité, a commencé avec la
Révolution française. Depuis lors elle s’intensifie. Elle a provoqué les
guerres mondiales et d’autres conflits
douloureux. C’est un processus de
transition qui est en cours et qui s’intensifiera chaque jour jusqu’au moment que nous
reconnaîtrons les conditions pour retrouver les courants originaux de la
vraie beauté et perfection de la vie : l’accord, l’union et la reconnaissance de la présence de
l’Esprit de Vérité par l'expression de la Fraternité Solidaire et Universelle entre
les êtres humains. Tour le reste en suit et pas inversement.
La descente de Cet Esprit de Vérité signifie un changement dans la vibration qualitative de la lumière que nous recevons du soleil. C'est donc avant tout un évènement collectif qui conduit l'humanité entière à la reconnaissance spirituelle ou son avènement
focalisé dans l'être humain. La vie a besoin de repères, comme Dieu a sa création. Elle se
développe toujours autour d’un centre ou cœur. Ceci s’appelle la focalisation
de l’Esprit. Cette focalisation crée des coïncidences, des circonstances et des
rôles qui aident à sa réalisation sur tous les plans de la manifestation. Cela
se passe un peu pareil avec la focalisation de l’incarnation de notre esprit
dans notre corps via le cœur. Il y a donc focalisation de groupes, de personnes, des
couples et des familles spirituelles qui
attirent l’attention jusqu’au moment que cette focalisation trouve son point
d’orgue dans le ou les personnes qui témoignent comme des avocats de la vérité de Dieu et qui forment ainsi le lien entre tous, la seule preuve qu'ils soient les envoyés au
nom de Dieu. Ceci ressemble au combat de David et Goliath. La victoire sur l'inconscience collective ne se gagne en touchant l’œil divin dans l'homme: son âme par la clarté de l'Esprit.
Les lieux, le temps, les
noms et leurs significations, les nombres, les signes, les forces et
résistances, indiqueront tous le même sens de cet avènement et sa concrétisation. Tout cela se passe
selon le déroulement des codes du Livre
de la Vie, comme le développement de notre ADN, qui existe aussi sur d’autres niveaux de
l’univers.
L’esprit divin est
toujours présent dans le temps. Ce n’est que l’esprit de l’homme qui a du mal à
être dans cette présence pour voir au-delà
des limites de la vue de l'horizon restreint de sa conscience limitée.
Vous trouverez plus sur l’annonce
de cet avènement sur Internet sous : Messages Christiques de la Source
Universelle, message du 25 mars 2013, jour de l’Annonciation du Seigneur.
La culture des Regina Coeli
Il est à noter que
plusieurs compositeurs ont créé des œuvres musicales sur l’antienne du Regina
Coeli.
A part la version
grégorienne, citée plus haut, nous avons
trouvé : Palestrina, Cr. de Morales, Fr.Guerrero, G .A. Rigatti,
M.A.Charpentier. J.B.Lully, M. Frisina, O.Latry
Mozart en a composé 3.
(KV 108, KV 127 et KV 276). Le Regina
Coeli de Colomer parait trouver source d’inspiration dans le KV108.
Note : Ille sur Tët est
dans le département du 66, nombre de la purification, indique
phonétiquement l’Isle sur la Tête ou lieu de l’âme (le soleil des égyptiens). Ce lieu est connu pour ces orgues, symbole de l’harmonie musicale spirituelle. Son patron
est Saint Etienne, inspiré de la parole de vérité, premier martyre qui a
entrevu Jésus dans le ciel. Le code postal 66130 forme 7: l'accomplissement venant des bouts des doigts de Dieu). La ville contient aussi une place del Ram
(rameaux), annonçant un accueil triomphal, une mort et finalement une victoire.
Aussi le nom du curé actuel d’Ille, Olivier Nicque (Olivier, l’arbre de la paix
et Nikè en grecque est victoire, de olivae gloria). Quand Benoit XVI a
démissionné la foudre est tombé sur la coupole de la Basilique Saint Pierre et
le nouveau pape François est un jésuite (le pape noir selon les prophéties de
Malachie). Tout commence à coïncider pour l'avènement de l'heure de la Vérité.
Commencé le Jeudi Saint,
28 mars 2013 et terminé le Samedi Saint, 30 mars 2013 (St.Amédée)
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